Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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Caviardage Définition : terme utilisé dans le milieu de l'édition ou de la presse pour décrire la façon dont certains écrits sont retravaillés afin de couper des parties jugées impropres à la lecture. Et si le caviardage d'un texte devenait un outil de...
"La féérie magique sentimentale La biographie d'apprentissage parnasienne Le copypasta d'aventure boudhiste La tragédie bouddhiste" Agar - Café de Faune - Bon Chic et Bons Genres
Dessins inspirés d'un poème section Bon Chic et Bons Genres que j'ai réalisé...
J'ai décidé de réécrire un poème de Julie Delaloye, tiré du recueil Malgré la neige, à la manière du groupe l'Oulipo, en utilisant la méthode S+7, c'est à dire remplacer le mot d'origine par le 7e mot qui le suit dans le dictionnaire. Le poème réécrit...
Mon corps a encore craqué pour des baskets. Il les a tout de suite remarquées, dans la lumière, posées presque négligemment, l'une des deux couchée sur le côté, les lacets défaits, c'est vrai qu'elles ne ressemblaient à aucune autre, on aurait dit des...
des bruits peuplent les bois. Tu deviens floue et certaines lettres brillent entre les branches comme d'anciens reflets
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Les Paroles Communes (@les_paroles_communes) le 18 Déc. 2018 à 7...
La prose c'est bien... mais versifiée c'est encore mieux ?
Figurine qui marche Noire figurine, qui enserres l'hiver, je te savais errante brûlant les dalles sur tes cheveux en cendre, éprise d'un jour plus grand. Longue étincelle de sève noire, à l'échine...
MON CORRÉLAT SE DÉFRISE MON CORRÉLAT SE RÉFUGIE FLUE AVEC L’ILLUSTRISSIME
*Transformation en S+7 et variantes des pages 48-49 **Effectuée avec le Petit Larousse, grand format, édition de 2001 : "Le premier du siècle"
Un garçon marche D'un pas gracieux Sur ce qui est aussi labile que la pensée Le souvenir Il ne sait rien des histoires Il ne sait rien de son nom Il est dans la jeunesse Pour toujours
Olympe, ma bien aimée, je modèle ton visage, En utilisant mes mains couvertes d'argile Tout en ne cassant pas ton être si fragile Tout est silence, tout est beauté dans les parages Les vagues bruyantes s'écrasent sur mes doigts Tu ne le vois peut-être...
Ta pensée est une usine il y a des déchets c'est inévitable Il y a une baisse de la production c'est une question de main d’œuvre Il y a des mains qui se posent sur ta pensée, qui façonnent ton œuvre Pour former des mots magnifiquement abominables
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Transformation en vers rimés
Olympe, Olympe, Qu'il est difficile d'atteindre ta douceur. Dans les vignes de ce champ tu te tiens avec la terre et les cailloux, alors viens. Tu ne marches pas mais nous respirons tu es debout au milieu des sillons. Ta peur...
On mettait des mots comme on soignait sans guérir On va dire après une vie retourne à la vie On ne savait pas pour qui, quoi on va le dire On mettra tout de même des mots, même si ça crie
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Olympe, attention à celui que tu me forces à devenir, je ne le connais pas : personne ne sait de quoi il se rendra capable. Tu te raidis, ta peur me renverse : chaque coup que tu me portes dresse une muraille.
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J'ai choisi de représenter les éléments que Perinne Le Querrec cite dans le début du pamphlet, car dès la première lecture, j'ai eu l'impression d'un chemin vers la Révolution et un monde meilleur. 1...
On se fatalité, on se facilité Elle s'ébullition, je m'éruption Pensée un souhait, un ultime baiser Une hallucination, une dernière illusion En arrière plan, je la sang sensuellement Proches du bassin, je la lèvre enfin Je m'inconscient de l'instant,...
Et les bras tordus d'elleJusqu'aux îles SamediDimancheQui ne sont qu'emmêlements de fatigueEt de déceptionIl manque dans les bras abandonnésL'envie de.
Derrière ton écran, sur les toits de la ville Elle est pas belle la vie,mais, je refuse de crever là Mais il m'oblige, je vais où, partout tu es là Non vraiment je refuse, désobéissance civile Chacun son tour, évidemment consommer Je n'étais pas prévenu,...
La laideur des mots d'une fin différente l'assurance sceptique de soirée ou les dernières réponses pareil futur bien après et la laideur de la nuit est une laideur des mots quand de long et de loin le geste à contenir et faire confond transmettre et créer...
Battu de l'aile Ignorée comme ce qui reste, Blessée comme ce qui est bu, Rie comme ce qu'on en peut plus, La fin du jour nonuple peste Et la lumière tatouée Partie émergée de la pomme Bat et s'entiche du ciel comme Sur la terre un arbre loué Alors, quand...
En aucun cas cette chaîne ne doit être brisée Toutes sont des créations du travail Veillez à la visibilité cachée Protège et fortifie l'émail Nouveau génie dans la fusion Résister au besoin L’accroissement d'une tension Trois fois rien Chercher l'horreur...
Voici une transformation en haïku du poème qui ouvre le recueil Issue de retour de Jean-Louis Giovannoni et qui porte le magnifique titre de Chantonner contre la pluie .
Je transformerai ici un passage du recueil de Louise Dupré en haïku: Texte d'origine : le silence océan des forêts, la nuit quand les arbres démêlent leur chevelure pour l'aube. Haïku : silence océan la nuit, branchages déliés tous font place à l'aube...
Un sursis de quelques heures pour se laisser croire qu'il est possible d'habiter l'instant et de dérouler ses pas dans les rues encombrées d'êtres et d'étals. Dire bonjour. Serrer des mains, sourire. Parler du repas de midi.
http://www.les-escapades....
Original p 29: Aucun baiser n'emporte la nuit plus loin que la blessure. Avec rimes : Aucun de ces baisers ne peut me contenter Dans la nuit fraîche et noire qui semble m'emporter Plus loin en terre de Tendre et des pays rêvés Là où blessure que j'ai...
Nuit trouée. Le champ sans mesure du regard mange son ombre. Je ressasse une vieille histoire de poings. J'imagine la roideur de membres privés d'âmes. Pas d'âme, ok, mais la roideur.