Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
Droits d'utilisation : Licence CC-by-nc-sa
Nous avons retrouvé des haïkus de Magnus racontant des moments de sa vie : Ce corps si intime. Montré sous l’ombre du jour. Affole mes sens. ( F. 22, p191 ) Cette belle femme, De jaune vêtue, amène Une illusion vaine. ( F.19, p161 ) S’égrènent les jours,...
Pluie. C'est une douceur chuchotée qui contient une langue acharnée de millénaires. Obscure bouche fendue par un rêve sans âge. Qui sait où s'arrache le futur de toutes respirations... Qui sait avec quelles imprévisibles images le coeur est lié au vivant......
« Des insomnies perpétuelles. Elles recouvrent mes nuits d’une impression de jour. L’œil racle, les idées fuient, le pouls palpite. Se demander quelle tête aura la tête, une fois venu le vingt-huit-millième jour d’insomnie véritable... J’attends qu’il...
Elle ne sait pas ce qu’elle dit, bien sûr. Elle balance ces mots sans comprendre que tout plie sous leur impact. Ces choses là sont dans la tête, psy-cho-so-mma-ti-que, dit-on. Je dis. Alors je ferme les yeux et me bouche les tympans : je suis pas malade...
Transformation d'un poème du recueil de Michel Thion en Haïku, ce poème se trouve à la page 19. La nuit, seule, je pense à lui Ses lèvres m'embrassent Trop rêver me fait pleurer.
Je vois la lune, c'est la nuit, la nuit je vois un nuage. C'est la nuit je vois un nuage, une étoile et un nuage. Je vois un nuage, c'est la nuit, c'est la nuit et je vois la lune et une étoile.
Enfant, certains ciels ont affiné mon optique : tous les caractères nuancèrent mon physionomique. Les phénomènes s'émurent. - A présent l'inflexion éternelle des moments et l'infini des mathématiques me chassent par ce monde ou je subis tous les succès...
J'habite la petite maison de pierre Qu'elle m'émeut, cette petite maison de mon grand-père, Car elle ressemble à la petite maison de mon enfance Où pour toujours, je suis heureux, dans la délivrance
Maman rit. Papa me lance dans le ciel ivoire la neige me saisit . Maman retourne le miroir : "Regarde le château !" On ne me tient pas la main Avant d'être là-haut Les flocons fondent dans mon poing. J'entortille les mots posés sur mes genoux, "Sois bien...