Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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anavezout petra eo torret, petra a torr
Voici une traduction en breton du poème de la page 14 du recueil Bouche-Suie : Unan bennak a za pellañ. Diaez eo kaout ar gerioù, anavezout petra eo torret, petra a torr. skeudenn
Au rythme de la bouche-suie.
Respire, expire. Instant de vie, instant d'humanité. Au rythme de la bouche-suie. Impressions de cris dans le lointain. Chuchotement soudain. Les mots restent les mots et nous guident. Non pas un instant, tout au long.
Mon poème préféré du recueil est Le corps vaincu par un mot qui le soumet à la question. Et le silence des plages océanes. A droite, l'infini. A gauche, l'infini. parce qu'il nous fait voyager dans le vide, dans une dimension où rien n'a d'importance...
Tout au long du poème "Corps" nous pouvons noter la présence du champ lexical du corps : Bouche – main – gorge – bras – épaule – estomac – visage – ventre- amygdales – yeux – cœur – paume – nuque – corps – paupières – voix – membres – langue– peau – muscles...
"Diventa una morbida ombra dietro le palpebre di coloro che prendono in prestito la mia voce. Voi. Per noi di avere la certezza di essere lì, uno di fronte all'altro. Nella nostra insicurezza." p.21 "Qualcuno si allontana. E difficile trovare le parole,...
Ca vient de l'amour, ça creuse et ça espère. Comment est-il possible que le cri se soit froissé? Je prends une robe d'été, et je veux savoir si j'ai le temps d'attiser l'amour. Je ne trouve pas les jolis mots.
http://www.nantes-shiatsu.fr/blog/shiats...
J'ai choisi d'associer cette musique au recueil de Cédric Le Penven car lorsque j'ai lu ce recueil j'ai ressentie beaucoup de tristesse, les mots employés par l'auteur étaient si secs et brutals. De plus la ponctuation ne fait qu'appuyer cet effet de...
Un sursis de quelques heures pour se laisser croire qu'il est possible d'habiter l'instant et de dérouler ses pas dans les rues encombrées d'êtres et d'étals. Dire bonjour. Serrer des mains, sourire. Parler du repas de midi.
http://www.les-escapades....
Un voleur, intéressé par un batracien de la source, attend. La douce, elle s'est tue. La rivière tourne autour. Mot de haine, au travers de la gorge. Bouche tordue d'avoir convoité l'amour : le baiser.
J'attends. À droite, à l'infini. À gauche, à l'infini. Quelqu'un s'éloigne, il est difficile de trouver les mots, de savoir ce qui est brisé, ce qui brise.
Je seul tourne autour. Je me sens vide. Je fais mine de connaître, de te connaître. Ne pas savoir mais faire comme si. Viens du ventre, ça creuse, ça découd.
Derrière les arbres, il y a des gens à l'espère qui dévorent les mots d'amour avant qu'ils aient pu aimer. Ne reste que des mensonges à donner, une vengeance à cracher depuis l'ascenseur.
Dans quasiment la totalité de ce recueil, nous aperçevons un champ lexical du corps. Dans le titre déjà, nous retrouvons le mot "bouche". Les mots de ce champ lexical sont donc, dans l'ordre: bouche , main , gorge , épaules , estomac , visage , ventre...
Nuit trouée. Le champ sans mesure du regard mange son ombre. Je ressasse une vieille histoire de poings. J'imagine la roideur de membres privés d'âmes. Pas d'âme, ok, mais la roideur.
Il est difficile de trouver les mots, de savoir ce qui est brisé, ce qui se brise. Un cri s'enlise les nœuds se resserrent. Elle brûle ce qu'elle taît. image