Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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je ne sens plus que le fracas des mots qui sonnent dans mon crâne rien, pourtant elle-même s'en aille rimes décousues, manches effacées le ciel pleure calmement je m'enfonce et, nos affolements restreints peinent jusqu'aux ténèbres je pleure pleure-t-elle...
Substitution/ Dilatation du poème « Requête » Requête embrumée urgence sourde alerte sans mots grand souffle de silence me voilà contrainte d'étreindre le vide d'éteindre le vertige mais le gouffre sous mes pieds
- penser à les menotter ces hommes - penser à baisser la tête, les ignorer finement, daigner n'avoir rien vu - penser à leur demander l'heure et leur jeter des pétales de rose - ici l'amour - force impunie, doux souvenir du tendre baiser viril - s'ouvre...
penser à ouvrir les yeux, peut-être la vue de l'eau, plus tard penser à faire face au paysage penser à se glisser dans la mer, frotter le sable des orteils, des mains doigts écartés, le sable vole, la vive piégée, penser à la suivre, la regarder, l'attraper,...
Galet des plaines qui souffle ma nuque et les boucles en courbe alphabétique. Vacillent les sirènes du chemin. Bavard. Secouer les branches et les racines cloisonnées dans ce feutre. Inhumaine est ma saison. Votre nuit est vaine. Si je souffle encore...
J'ai remplacé quelques mots du tu dis (28) : tu dis : « Il y a des jours où je mens — avec du dégoût aussi et de la colère. » tu dis : « C’est pas leurs vies qui me font peur, mais la haine qui se concentre en chacun. » tu dis : « C’était si impossibl...
Création à la manière de Michel Brosseau lorsqu'il écrit ses "injonctions" sur son site poétique "à chat perché". s'enivrer du parfum du souffle printanier écouter le silence, ressentir son vacarme au plus profond de soi veiller à ne pas marcher sur un...
Création à la manière de Michel Brosseau lorsqu'il écrit des " Tu dis " sur son site poétique "à chat perché" Tu dis : « J’ai vu cet homme au visage familier assis sur le toit, je dansais pour lui » Tu dis : « malgré les erreurs je remonte la pente mais...
Abécédaire (R) ris entremêlé dans les rideaux aux rayons d'or du soleil d'aurore ris et éclaire cette route où tu erres réchauffe l'air accroche aux branches du jour et du ciel ta prose radieuse
source image (Michal Jarmoluk)
penser à crier fort - à ne pas se laisser emporter penser à s'organiser/ prévoir les drapeaux, les rouges et les noirs penser à éviter les requins / l'odeur du sang les attire penser à demain / ne pas s'arrêter à aujourd'hui penser à immortaliser le moment...
J'ai ici imité la première partie du poème " 1_ Amérique" de la partie Il marche : (les vers en italique sont ceux, conservés, de Bruno Doucey) 1_ Voie lactée Elle erre Elle erre entre deux constellations sursaute vers Saturne glisse aisément le long...
Comme font tout le jour les més anges , fatigués de se déc r ocher en vol dans chaque espoir givré . Ou l 'enfant qui sait, sans pour autant se taire, que son long cri d'indicible n 'éclipsera pas la nuit ; ni les embruns du crépuscules, ni les latences...
penser à ranger les livres penser à ranger ses idées ne pas oublier de classer, ranger, amasser les empiler - les unes, sur les autres, encore et encore se sentir pousser par elles / naviguer sur la marée et pour cela amasser, classer, ranger, faire naître...
Da cabra nos degraus Le vieil homme décharné des marches priait les couleurs de revenir au pas de course Les sabots prunelle d'un bas grain de lampe astrale il nous piaillait le bon sens des chaussées nébuleuses Obscure traversée des nuages fertiles Perfide...
Ceci est une transformation du poème 100 papiers, écrit au départ en prose sans ponctuation. papier papiers papapiers, mamapiers papiers avont perdu pieds sans papiers, sommes sommes une somme de papapiers sommes une somme de mamapiers sommes sommes pas...
rien — sinon la brise un souffle de flocons là où la neige tombe perdue devant soi et le pas qui demeure toujours à être– haut vers l’irrévocable solitude où brûlent glissent les couleurs toutes delà chaque forme — le néant. Source image
Les directions d'un Canada Mutin je te parle discerne dans un incongru qui débat chaque note d'une rivière pacifique qui virevolte le long de tes courbes haletantes et encore fébriles. Je te parle dans une nuage des plus lucides dans une épaisse chanson...
Le soir enfumé est maintenant devenu comme un préau aux piliers de marbres vidé de ses dieux . Quelques paroles confuses, quelques appels zébrés de pluie sembl e nt encore se réverbérer dans l'obscur , en mille cascades d'échos blèmes d'oubli . Saccade...
ta si vive absence, soeur inexistante je deviens le frère de ta mémoire absente ne manque pas à l'appel des vents printaniers alors soudain je cesse d'exister sous tes yeux ils connaissent ton corps, frôlent ta chevelure il est des nuits rares où nue...
c'était hier - c'était un rêve - elle l'a oublié - elle ne voulait pas - pas cette fois - cette fois c'était parfait - elle n'a rien fait - elle aurait du - le regret lui a parlée - parler - parler longtemps - pour ne pas oublier - erreurs - toujours...
Fleuve Ils parlent d'un fleuve, mêlé d'un parfum subtil qu'on accroche à nos pensées. Je suis cet homme, en bas. Oui, celui qui parle aux hortensias, qui n'a plus de plumes pour se couvrir, et qui fume le vent qui vient à se cogner au visage. Je me cache...
Je t'écris de la petite clairière où j'offre asile à tes colères De ce simple caillou plongé dans la rivière sinueuse qui voyage entre Péloponèse et Anatolie On dira je suis loin des Caraïbes de l'obscure forêt tropicale de Guyane loin de Basse-pointe...
ciel d'été harmonies fleuries sur la ruralité écarlates couchers de soleil se muant en rougeole monts de couleur fauve, terres de la sauvagerie nœuds de vipères au dénouement prévisible oh cantate de flammes aux facettes de sang enchante l'âme de l'univers...
En 1555, l’imprimeur Jean de Tournes publie à Lyon un recueil des Œuvres de Louise Labé. En 2015, les lycéens d’i-voix découvrent à Brest un manuscrit ignoré : les Sonnets de Louise Labé écrits de la main de la Belle Cordière elle-même ! Or ce manuscrit...
Substitution/ Dilatation du poème "Arbre ", page 79 de L'alphabet des ombres. De cet arbre abattu, de l'insoutenable blessure perle un peu de sang de sève de cabane, de souffles de cache-cache fébriles dans l'air frais du soir et c'est un coeur secret...
Comment arriver les étoiles ? - Marcher dans la nuit, marcher dans la nuit, marcher dans la nuit, marcher dans la nuit - notes brutes - obscurité complète qui laisse vivre les fuites - éclats ternis - ou vernis ? - regarder par la fenêtre - encore, encore,...
En 1555, l’imprimeur Jean de Tournes publie à Lyon un recueil des Œuvres de Louise Labé. En 2015, les lycéens d’i-voix découvrent à Brest un manuscrit ignoré : les Sonnets de Louise Labé écrits de la main de la Belle Cordière elle-même ! Or ce manuscrit...
Sonnet original Quelle grandeur rend l'homme vénérable ? Quelle grosseur ? quel poil ? quelle couleur ? Qui est des yeux le plus emmielleur ? Qui fait plus tôt une plaie incurable ? Quel chant est plus à l'homme convenable ? Qui plus pénètre en chantant...
En 1555, l’imprimeur Jean de Tournes publie à Lyon un recueil des Œuvres de Louise Labé. En 2015, les lycéens d’i-voix découvrent à Brest un manuscrit ignoré : les Sonnets de Louise Labé écrits de la main de la Belle Cordière elle-même ! Or ce manuscrit...