Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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Je crois que je meurs J'ai le souffle court, la poitrine écrasée, tout est trop lourd. J'ai mal au cœur, la voix coupée, mes yeux pleurent. J'en ai marre, marre d'être comme ça, marre de tout ça. J'ai mal partout, je suis à terre, je ne vois plus le bout....
Dans formes de peu - 103, Jean-Yves Fick écrit : " le ciel désert enfin ", voulant proposer un holorime, j'ai joué avec les sonorités et finalement, un poème est arrivé : le "si elle" des errants feint il feint de connaître leur futur il feint de leur...
ECOUTE... Écoute... Tu entends ? Loin des nuits féroces Les soupirs véloces Divaguent et divaguent Vers d'autres lourdeurs atmosphériques Qui ne m'appellent comme pacifique Vois alors les essences écharpées M'échapper, si plus parodique encore Encore,...
L'animal bondit puis tombe dans l'évier, Faute de temps, On aurait dit comme un homme brûlé vif, Pas faute d'avoir vécu sur cette île labourable. Coup de battant, Enlaidissement majestueux du jugement nouveau, Les cheveux du condamné s'échappent Cheminée...
Grande anthropophagie bleue - Yves Klein (1960)
La sensualité des mots. La pluralité des syllabes ; des si puis un laps de temps - mais - cette course folle et susurrante du souffle sans freinage suivi du n'importe quoi n'importe où n'importe quand, et...
À mi chemin entre la chute et le rééquilibre sur la poutre céleste l'enfant hésite à continuer. Un pied puis l'autre, le bois craque. Il a un frisson, mais résiste à la peur. Il ne sait ce qui l'attend en bas et redoute la douleur d'un atterrissage incertain....
D ors, mon petit dors, l'oiseau bleu veille sur toi I l diffuse tes idées à l'infini, tes mots d'Asie en Océanie E t n'aie crainte, tu t'y retrouveras un jour S ois patient E t ce, même si pour le moment, tu es perdu dans une forêt de hashtags source...
Elle marche hébétée vers une fin stellaire, la bouche ouverte et les plaies écorchées - ne vous inquiétez pas, seule l'écorce est touchée - la sève jaillit comme d'une fontaine de ces mortelles égratignures, et la floraison ne viendra jamais - voyez,...
Il faudrait un pianocktail, une lampe à arcs-en-ciel, un plaid tout doux fait d'une surface d'eau, un plafond à paillettes, des guirlandes de jolis mots, un lampadaire à feux d'artifice, un message-papillon qui volerait jusqu'à son destinataire, un petit...
J'y suis. L'envie m'aguiche de quelques centaines de pas. Un coup de rasoir, et je file des danses nocturnes. Le rideau semble me désirer. Viens. La jambe qui frétille, Uniquement sous le menton des hommes au coin du bar. Le chapeau monotone, j'accours...
Moi, le cœur au bord des lèvres Toi, de l'autre côté du silence L'insupportable barrière de ce silence me serre le ventre étreint ma poitrine comme un poing de colère. Et la distance vertigineuse entre nos deux mutités obstinées. Dans ma poitrine un gouffre...
Assise sur le sol, séparée de tous Mes yeux, dont les larmes s'échappent doucement, sont fixés vers le ciel J'ai mal... Somebody heals me from my pain Perdue dans mes souvenirs, J'essaye d'atteindre les nuages. Les étoiles s'effacent peu à peu I'm reaching...
K, c'est moi. Je vous l'assure c'est bien moi... sur la photo juste en haut là. Je crois... Je crois mes nerfs désemparés, je crois mon esprit tout tordu et mon corps tout penaud qu'on ne le salut pas quand Monsieur le bon soleil daigne à faire flamber...
Tourbillonnent les feuilles de l'automne Et tombent au sol dès que l'hiver Magie ? Revenir au printemps et Se termine - ou débute - là où nous avions été
- Automne : John Joseph Enneking, The Village (1841 - 1916) - Hiver : Paul Gauguin, Village breton...
Le secret est là. Tu ne le savais pas, mais il a toujours été là. Né au plus profond de toi-même, il s'est déployé lentement, fourbe, jusque dans chaque cellule de ton être. Déjà enfoui au creux de ta poitrine à tes premiers jours, il palpitait de façon...
Scabreuse les étés s'en vont on leur en donnera des vices plus entremêlés de vertus scabreuses, lassez les bourdons l'heure défilera les supplices qui déclenchaient l’amertume scabreuse, l'humide sensation donne aux libres opéras des lisses mausolées...
Une histoire est habitée Et s'agite le balcon. On me l'a dit pour rassurer Les états d'âme dans mon cocon. Je vais taire le secret, Limiter ses horizons, En déguster les sommets, S'en faire tarir l'obligation. Les risques d'une promesse, J'en tairai les...
we heart it
Sous un grand ciel gris, je suis trois grands amis. Ils marchent sur un petit chemin, sans bien, sans rien. Chacun d'eux transporte un passé bien lourd, mais aucun ne se plaint de cet ancien temps qu'ils traînent depuis si longtemps. Je les...
tu suis le chemin de la désillusion fractionnée démembrée broyé à raison d'une fois toutes les saisons et revitalisée chaque printemps pour que recommence la ritournelle le temps d'une danse moqueuse au rythme des notes gangrénées de la rouille infâme...
Fighter Aujourd'hui, tout est différent. Je me suis réveillée ce matin, un sentiment étrange m'emplissait la poitrine. Les choses allaient changer je le savais, je le sentais. La tête relevée, les poings serrés et la mâchoire fermée. Courageuse, forte...
Parfois disparaître sous terre, s'évaporer, se désintégrer Ne devenir qu'un reste Parfois respirer brûler, atténuer, ré-incendier Conquérir l'air Parfois fermer le coeur, les yeux, l'esprit Attendre l'arrêt Parfois marcher vers un nulle part en transe...
Second texte poétique inspiré par une toile de monsieur Monory.
Partir, de Jacques Monory (1967)
Le tunnel dans les yeux de l'enfant. Et la lueur au bout, oscillante. Les yeux-tunnels frangés de cils de mer. Et ce regard, ce regard franc qui alpague le...
En ce moment et jusqu'au 17 mai, le Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture accueille des œuvres du peintre Jacques Monory au Centre d'art Les Capucins, à Landerneau. Je suis allée voir cette exposition magnifique et ai décidé de m'inspirer de...
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Viendras-tu à l'arbre du pendu, Viendras-tu - ils ont pendu un homme. Ils l'ont tué pour se venger, C'est étrange me diras-tu : C'est l'arbre du pendu, c'est l'arbre : nous avons perdu. L'arbre du pendu. Où cours-tu? Dis-moi où cours-tu...
laisse-toi porter par le vent, par le sang, sans attaches ni regards tachés, chez toi rient les moineaux, no hope, brain, spirit, rites anciens, meurent les bois, bois au goulot, sens la fraîcheur glisser, c'est la liberté
Balance des flammes, Somnolent les tempêtes, Pour qu'une idée qui guette S’endorme sur des lames. Alors prie l'espoir, Disons vingt-quatre heures, Pour qu'une idée effleure Des vies dérisoires. Loupe le temps, Qu'un homme se ramène, Vide la scène Et les...
Pour MG, LB, MD, et tous ceux qui me grandissent de leurs rires... Que chantent les fils de soleil Quand ils tissent leur toile d'or Et leurs fragiles rayons d'aurore A des cheveux aux boucles miel ? Nos rires font scintiller nos regards Electrisent nos...