Création
Pourchassé
PAR LE GRAND VIDE
Ouvre donc la bouche, que je te dépose l'univers au creux de l'oesophage.
Ça brûle, montée de la tête au dessus des étoiles. Tout BRILLE.
Et nous voilà, dansant le flamenco dans les herbes folles. Se rouler et couler dans le flot de la nuit. Trempés, la boue au visage. Ouvre moi la face. Qu'on se dérobe au désir. L'univers est trop grand lorsqu'on le contemple.
Trop grand, et pourtant.
Effleuré
PAR LE GRAND VIDE
Tu ouvres ta bouche, et lentement tu danses.
L'univers au creux de ton être est peut être plus ample.
Ton corps est bouillant, et pourtant ! Il vient se déposer toujours près de l'espace flottant, et l'univers face aux doigts de pieds.
Et on chante ! Dire qu'on est jeunes !
Qu'on se dérobe au désir.
Partir.