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Publié par Lilou B

 

Voici une lettre de recommandation

pour le héros du roman de Stendhal

Le Rouge et le Noir...

 

Lettre de recommandation de Julien Sorel par Lilou B
Lettre de recommandation de Julien Sorel par Lilou B

1er conseil :

Livre premier, Chapitre 9, page 71 :

"madame de Rênal vint le rappeler tout à fait aux soins de sa gloire, il décida qu’il fallait absolument qu’elle permît ce soir-là que sa main restât dans la sienne."

Cher Julien, dans ce passage, on voit à quel point tu es ambitieux, c'est bien de l'être mais il faut tout de même faire attention à son entourage. En effet, vouloir prendre la main de Mme de Rênal en public en pleine soirée mondaine comme tu l'as fait était peut-être déplacé et a pu la mettre mal à-l'aise. Ainsi à l'avenir, lorsque tu veux faire quelque chose qui ressemble à cela, fais-le en privé ou bien ne le fais pas du tout.

 

2ème conseil :

Livre premier, Chapitre 30, page 260 :

"Jusqu’ici ce jeune homme ne sait que le latin et l’Écriture sainte ; mais il n’est pas impossible qu’un jour il déploie de grands talents soit pour la prédication, soit pour la direction des âmes. J’ignore ce qu’il fera ; mais il a le feu sacré, il peut aller loin. Je comptais le donner à notre évêque, si jamais il nous en était venu un qui eût un peu de votre manière de voir les hommes et les affaires.

— D’où sort votre jeune homme ? dit le marquis.

— On le dit fils d’un charpentier de nos montagnes, mais je le croirais plutôt fils naturel de quelque homme riche. Je lui ai vu recevoir une lettre anonyme ou pseudonyme avec une lettre de change de cinq cents francs.

— Ah ! c’est Julien Sorel, dit le marquis."

Cher Julien, à travers cet extrait, on voit combien tu as évolué.  Et combien tu commences a être reconnu dans la haute société, celle dont tu rêvais tant. L'abbé Pirard te recommande personnellement au ministre du roi pour être son secrétaire, ce qui est un poste important et qui va t'aider à t'élever encore davantage dans la société. Grâce au respect que te porte l'abbé de par tes connaissance ainsi que ta façon d'être, ta vie va changer et s'améliorer. Toutes les actions que tu as faites pour lui vont maintenant te servir et il te rend l'appareil en te recommandant. Je ne peux que te dire de continuer à montrer ce que tu vaux et les autres t'aideront alors.

 

3ème conseil :

Livre second, Chapitre 42, page 576 :

« Messieurs les jurés,

L’horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole. Messieurs, je n’ai point l’honneur d’appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s’est révolté contre la bassesse de sa fortune.

« Je ne vous demande aucune grâce, continua Julien en affermissant sa voix. Je ne me fais point illusion, la mort m’attend : elle sera juste. J’ai pu attenter aux jours de la femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages. Madame de Rênal avait été pour moi comme une mère. Mon crime est atroce, et il fut prémédité. J’ai donc mérité la mort, messieurs les jurés. Quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s’arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans une classe inférieure, et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l’audace de se mêler à ce que l’orgueil des gens riches appelle la société.

« Voilà mon crime, messieurs, et il sera puni avec d’autant plus de sévérité, que, dans le fait, je ne suis point jugé par mes pairs. Je ne vois point sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés… »

Pendant vingt minutes, Julien parla sur ce ton ; il dit tout ce qu’il avait sur le cœur ;"

 

Cher Julien, pour moi, c'est ici que tu as commis la plus grosse erreur de ta vie. Tu aurais dû écouter les gens autour de toi, les femmes qui te parlaient et qui t'aimaient, car si tu l'avais fait, la fin aurait pu être tout autre. Dans la vie, il faut parfois savoir mettre sa fierté et parfois même ses valeurs de côté pour survivre ou bien juste vivre avec les personnes que l'on aime.

Malgré ce que je viens de dire, ta manière d'agir et de parler était très courageuse, tu aurais pu te rétracter, mais non tu as toujours gardé la tête froide et tu es resté sur ta position jusqu'à la fin. Tu t'es battu et tu t'es exprimé pour ceux qui ne le font pas. Donc malgré ce que l'on peut penser de toi, à travers le discours que tu as prononcé au tribunal, on a pu voir combien tu es un homme de parole et de foi. Car depuis le début, tes opinions politiques sont restées les mêmes et ton amour pour Mme de Rênal a toujours été présent malgré que tu aies essayé d'attenter à sa vie.

 

Lettre de recommandation de Julien Sorel par Lilou B

Bilan final :

Julien, tu es un homme bon et fort, tu as des défauts mais un peu comme tout le monde. Même si les tiens sont particulièrement tenaces et embêtants1. Malgré cela, tu es arrivé là où tu voulais être. Tu es parti du bas de l’échelle sociale en étant simple fils de scieur.

Même si le fait de lire et ton envie de devenir prêtre ne plaisaient pas à ton père, tu l'as fait car tu en avais envie et c'est une de tes grandes forces, quand tu as envie tu le fais et tu donnes tout pour y parvenir.

Malgré le fait que l'homme qui était ton modèle est un homme hai par la société que tu idéalisais, tu es resté fidèle et loyal envers lui, car si tout le monde détestait Napoléon Bonaparte, tu t'es quand même ouvert aux autres pour leur dire combien tu le vénérais, comme par exemple à Mathilde. Et ce même si cela était risqué pour toi.

Mais ta détermination, ton envie de découvrir et voir autre chose mais par dessus tout, ton désir de vivre dans le monde qui ne t'était pas destiné, tout cela a forgé en toi une ambition immense, qui t'a permis d'être anobli est ainsi de faire partie de la haute société et donc d'atteindre ton but premier.

 

1Hypocrite, manipulateur...

 

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