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Publié par i-voix

 

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Sa Majesté des Mouches
de Peter Brook
d'après un roman de William Golding

Film anglais de 1963

 


Pendant la Seconde Guerre mondiale, un avion transportant de jeunes garçons issus de la haute société anglaise, envoyés par leurs parents en Australie pendant le Blitz, s’écrase sur une île déserte. Seuls les enfants survivent. Livrés à eux-mêmes dans une nature sauvage et paradisiaque, ils tentent de s’organiser. Ayant élu un chef, Ralph, les enfants se livrent aux joies de la vie sans adultes. Mais au bout d’un temps, la peur s’installe devant la rumeur de l’existence d’un monstre sur l’île. Au fil des jours, au cœur de cet espace vierge et immense, le surnaturel vient se mèler à la réalité crue de la nature primitive. Le groupe vole petit à petit en éclats et laisse place à une organisation tribale, sauvage et violente bâtie autour de Jack, chef autoproclamé du groupe des chasseurs.


Tourné avec un budget dérisoire à Puerto-Rico en extérieurs naturels impressionnants avec de très jeunes interprètes admirablement dirigés, la plastique des images allie la rigueur esthétique la plus concertée au documentarisme le plus abrupt, et nous livre un film magnifique et cruel, terriblement marquant.


Situé dans la filmographie de son réalisateur entre Moderato Cantabile (1960) d’après Marguerite Duras et Marat/Sade (1967), cette adaptation du premier roman du Prix Nobel anglais William Golding reste l’œuvre cinématographique la plus marquante de Peter Brook. Ce grand homme de théâtre a derrière lui une carrière éclectique : théâtre, films, opéras. Metteur en scène depuis l’âge de dix-sept ans, ses œuvres s’inspirent à la fois du théâtre moderne et du théâtre sacré.

 



 

 

 


 

Une oeuvre sombre et pessimiste

Un blâme de la nature humaine :
l'homme est naturellement porté à la violence et à la superstition.

Un éloge de la civilisation :
seule la civilisation peut nous protéger du sauvage qui sommeille en nous.




Bande annonce :

 





 
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