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Publié par Fiona et Sandrine

 UN BLAME DE LA CIVILISATION


Au tout début du film, la ville est assimilée à une jungle : Tommy marche seul dans une rue où résonne le bruit, klaxons, cris, musique tribale, plein de sons discordants rappellant une jungle urbaine plus criarde et dangereuse que celle Amazonienne.

Les habitants sont comparés aux fourmis découvertes par Tommy dans la jungle, pareils à des parasites qui détruiraient la nature.

Le film fait le blâme de la civilisation qui en se modernisant et s'agrandissant détruit la forêt Amazonienne et détourne tout un fleuve comme s'ils avaient tous les droits, que tout leur appartenait, aux mépris des véritables « propriétaires », les indiens.

Au début, quand Tommy et sa famille vont voir le père, responsable du chantier visant à détruire la forêt au profit d'une ville, on peut voir les machines pareilles à des monstres, arracher avec des chaînes et réduire en bouillie les arbres ce qui démontre la violence de la déforestation. Elle détruit la nature mais aussi les nombreuses civilisations qui y vivent comme la tribu des Invisibles. Dans le film, les indigènes appellent ceux qui vivent dans le monde moderne, « le monde mort » pour eux, « le peuple termite qui avale les arbres grands-pères ». Ils disent que « le bord du monde se rapproche » en parlant de la déforestation à laquelle ils sont impuissants et qui ne comprennent pas vraiment.

Non seulement, la modernisation détruit leur habitat, mais aussi leur culture, en introduisant par exemple les armes à feu. À cause d'elles, les « forces » entre les deux tribus ne sont plus égales et la tribu des Féroces va massacrer celle des Invisibles. Ayant goûté à la puissance que donne ces armes, ils vont s'en procurer, en échange de femmes qu'ils avaient kidnappés chez la tribue vaincue. Ceux qui leur ont donné ces armes forceront ces femmes à se prostituer, comme des esclaves.

Le film montre tous ces travers de la civilisation, en fait le blâme par ces différents aspects et démontre que finalement la vie simple et primitive des indigènes est la meilleur.

 







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S
Fautes corrigées
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M
Très bonne analyse, d'une grande justesse et d'une belle clarté. Vous avez notamment bien senti combien la métaphore est ici au service de l'argumentation, conformément à ce que Le Clézio appelle la "pensée magique" des Amérindiens...<br /> <br /> <br /> A corriger :<br /> tribaLLe<br /> tout appartenaiENt<br /> donnE ces armes<br /> ont donnES<br /> la meilleurS
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