i-voix aux mains d'argent - Florilège 10 2013-2014
Quand est apparue la première flaque d'eau ?
Qui a remarqué que aujourd'hui la terreur s'est parée de cris inarticulés ?
Qu'il en soit ainsi
que le rêve avide et
miné d'epoir rechu
comme l'appel
d'une ruine butée par le temps et les larmes
qui persiste aux semonces de foudre des anciens
Immergé presque du chant des heureux.
Il faut que je me pose, que je m'arrête de penser. Me tenir hors de la vertigineuse obscénité de mon histoire...
Ma lâcheté de ne pas sombrer avec mes ruines, et ma langue qui fourche autour de mes mots! Ecrivain engagé de mes défaites, oui.
Il a construit au fond du couloir un secret.
Qu'il nourrit tendrement. Un secret d'amour
qui ne m'appartient pas. Je suis à mon
habituelle place, inaperçue. Je n'ai rien vu venir.
Tenir ses promesses et paroles poursuivre histoires et déploiements vers l'inconnu de toute chose.
Je n'ai pas peur du noir mais j'ai peur du froid des morts.
Je ne dors pas mais dans mon sommeil je crie.
Des choses qui se bousculent et débordent.
Je me glisse entre les averses.
Faux narcisse et pensée, la pluie ne s'annonce toujours pas.
Un avenir sans teint
De douleur et d'espérance
Espérance de liberté
Bâtie sur des rêves
Oublier l'heure où la fin a commencé
Penser aux victimes
Mais cela n'a pas d'importance, c'est mon espace de silence
Ne contemplez que mon soleil couchant.