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Publié par Morgane S

Valori - (outré). Monseigneur, c'est pousser trop loin les choses. (son regard s'arrêta sue l'épée) Une épée tirée en présence de Votre Altesse est un crime punissable à l'intérieur du palais.

Le Duc - (des plus énervés). Qui parle ici, quand je parle ?

 

Valori - (gêné). Votre Altesse ne peut avoir eu d'autre dessein que celui de s'égayer un instant, et sire Maurice lui-même n'a point agi dans une autre pensée.

 

Le Duc - Et vous ne voyait pas que je plaisante encore ? (un sourire apparaissant sur son visage) Qui diable pense ici à une affaire sérieuse? (désignant Lorenzo) Regardez Renzo, je vous en prie; ses genoux tremblent, il serait devenu pâle, s'il pouvait le devenir. Quelle contenance, juste Dieu ! je crois qu'il va tomber.

 

Lorenzo chancelle; il s'appuie sur la balustrade, son teint justement commence à devenir blafard et il glisse à terre tout d'un coup.

 

Le Duc, riant aux éclats - Quand je vous le disais ! personne ne le sait mieux que moi; la seule vue d'une épée le fait trouver mal. (tous le regardèrent avec un regard moqueur) Allons, chère Lorenzetta, fais toi emporter chez ta mère.

 

Les pages relèvent Lorenzo, qui se remet tant bien que mal de des émotions.

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J
<br /> <br /> Moragene j'aime beaucoup ton article car il montre bien ls détails de cet acte grâce aux didascalies, il nous fait encore plus imprégnier.<br /> <br /> <br /> <br />
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