Actualité - Le Goncourt des Lycéens 2013
A découvrir : le site de l'Académie Goncourt
En 2004, les Premières L du Lycée de l'Iroise avaient participé à ce prix et contribué au choix de Philippe Grimbert comme lauréat du Goncourt des Lycéens pour son roman Un secret.
à Philippe Grimbert, auteur d'Un secret, en présence d'Edmonde-Charles Roux et Jorge Semprun
En 2011, les Secondes 1 de l'Iroise qui suivaient l'enseignement d'exploration "Littérature et société" ont eu l'honneur d'être à leur tour jurés de ce prix réputé et convoité, qui cette année-là a récompensé Carole Martinez pour son roman Du domaine des murmures juste devant un récit de Sorj Chalandon, Retour à Killybegs.
Les journalistes Goncourt de l'Iroise en reportage avec Carole Martinez et Serge Bramly :
"À la lecture de ce livre, j'étais comme possédée : mon corps tout entier se trouvait dans le New Hampshire, à Goose Cove ou dans les rues de New-York. Je vivais au rythme des insomnies d'Harry ou de Marcus, mon coeur s'emballait à la lecture des lettres du corbeau et je restais abasourdie devant les avancées de l'enquête. J'avais moi aussi l'impression de faire partie du livre, d'être un personnage à part entière et d'écrire ce livre avec Marcus. Mais je dois vous mettre en garde : une fois que vous aurez lu la première page de ce roman passionnant, il sera trop tard. Oui, trop tard. Une fois commencé, La vérité sur l'affaire Harry Quebert, est un livre que vous ne pourrez plus lâcher. Quand le pouvoir des livres s'installe en vous, ne luttez pas. Laisser vous transporter par le voyage des mots. C'est si bon..."
" Deux choses donnent du sens à la vie :
les livres et l'amour. "
« Édifiant, cet ouvrage pose de réelles questions, vient remuer en vous ce que personne jusqu’ici n’avait pu atteindre. Le malheur d’un pays en paix n’est-il pas le bonheur d’un pays en guerre ? À quoi bon pleurer une boule de glace tombée de son cornet au milieu de cris d’enfants heureux ? Cette relation entre Liban et France que construit l’auteur ne laisse pas indifférent. Le style heurté et vif est là pour le rappeler, ce livre questionne. Ancien journaliste, le romancier retranscrit avec brio les émotions de la guerre. C’est simple une fois que vous avez pénétré dans l’histoire, vous ne pouvez plus en sortir, le quatrième mur est monté. Le roman ne quitte plus vos mains, jusqu’à la dernière ligne, il reste avec vous jusqu’au bout. Il n’y a plus d’espoir dans ce livre, la tragédie y est installée. Le combat d’un homme pour offrir quelques minutes de paix à un pays déchiré par la guerre, les larmes d’une famille involontairement abandonnée par son père, la violence des tirs d’obus, le craquement d’un genou retourné, le doux son du sang ruisselant, le claquement de l’acier, le fracas d’une explosion, tout est dans ce livre habilement regroupé sous la plume enchantresse de l’auteur. « C’était pour les rois, la tragédie. » Le quatrième mur est une tragédie, Chalandon un roi. » (Critique de lycéens de Nîmes)
Sorj Chalandon lors d'une rencontre à Nantes en 2011