Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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Cette chanson fredonnée Près de la claire fontaine Un goût léger de verveine Eau vive où l'on s'est baigné Herbe coincéé Entre deux pierres Mouillée de pluie Petit brin de vert A l'assaut du ciel Comme nos rêves Vaille que vaille Ce goût léger cette chanson...
Les yeux fermés le soir Nous allons à la rencontre des paroles Qui éclatent les murs Et ce carré d'étoiles Brûlant intensément ici là-bas Et ces arbres au-delà des villes Dont le pouls bat coûte que coûte Dans nos coeurs Ce poème est mon préféré de tout...
A la page 9 du recueil Silence à vif de Mireille Fargier-Caruso, j'ai remarqué le nom propre Lefkada. Je me suis précipitée dans le moteur de recherche, et voici ce qu'il a trouvé : Lefkada, Leucade en français, est une île grecque, qui a longtemps porté...
J'ai remarqué que le thème de l'été était très présent dans le recueil Silence à vif : - pollen page 28 - plage page 9 - bouquet de tulipes page 8 - cigales page 10 - bord de mer page 8 - soleil page 7 - mer page 15 - l'odeur des prés page 27 - odeur...
Avec un peu de terre et d'eau tu irais à la rencontre du ciel un chemin sans balises un chant d'eucalyptus quelques étoiles le soir sur les galets Dans ce poème j'ai décidé de donner aux mots leurs couleurs naturelles pour pouvoir mieux les imaginer...
Chacun pille ce petit bonheur de jour Un bout de la beauté, sa violence douce Cette peur de soi brûlant intensément Le feu mouillé nous sépare Paroles élimées La clarté du silence indéchirable s'oublie délivre l'impossible désir fou On garde poings serrés,...
On a fait pourtant [semblant Comme si ce n'était pas [un peu Trop important tout ça [... je veux dire... On s'est appliqué [à imaginer Etouffant l'absurde [problème Comme si on pouvait [oublier Se sauver de là [, d'ici... De quoi [tu parles?
SILENCE A VIF Lorsque j'ai lu le titre du recueil pour la première fois j'ai tout de suite eu cette image en tête, c'est pourquoi je l'aurais mise en couverture ... lien
Il y avait bien la taverne au village les matins qui étonnent il y avait bien la place des platanes les maisons posées là pour les hommes les visages échangés flammes vives que manquait-il alors pour que nos regards se remplissent loin du froid ? Dessin...
Le bruit du temps Sur tout ce bleu Une porte qui claque La colère sèche d'un départ Tant de clarté froissée Cette distance entre nous Toute la mer s'est retirée Où sont allées nos démesures? Gris : symbolise le vide. Rouge : symbolise la colère. Vert...
Il faut retrouver les mots cachés : Un l i en ard e nt très vieux C omme une résonance sur la p l age Un fagot une fatigue écorchée Une autre fois à jamais semblable Défigurée par les empr e intes Ré s iste en nous l'autre v isage Douleur enterrée vive...
Les yeux fermés le soir Nous allons à la rencontre des paroles Qui éclatent les murs Et ce carré d'étoiles Brûlant intensément ici là-bas Et ces arbres au-delà des villes Dont le pouls bat coûte que coûte Dans nos coeurs On peut interpréter de poème du...
J'ai remarqué au poème de la page 13 une figure de style intéressante : un parallélisme de construction. Les mots "on attend" reviennent trois fois dans le poème, et sont suivis de deux phrases. Cela produit un effet d'insistance sur "on attend". Mais...
J'ai choisi de jouer le morceau de Nino Rota intitulé Roméo et Juliette pour illustrer le poème suivant. Et si la mort frôle toute chose il reste la couleur furtive la partition des barques des poèmes des fleurs qui veillent ces instants d'amour dans...
source source Mireille Fargier-Caruso - vit actuellement à Paris. - enseigne la philosophie pendant envrion dix ans - puis devient bibliothécaire dans la banlieue parisienne - ecrit une vingtaine de recueils - travaille avec des artistes peintres - participe...
Là, déjà nous passons frivoles et nus Là, à chasser nos limites, éperdus Et ensevelis sous la pente, la vie Irréversible de pauvres copies. S'efface jusques aux noms l'existence, Et se brîment nos sommeils d'innocence. Les cassures qui nous lient entre...
Extrait du poème de la page 90 : " t u s uis l a l i b ell u l e " source Demoiselle Libellule (ré-édition de 1970), A. Telier Albums du Père Castor, Éditions Flammarion Megan
Tout s'efface La baie aux fruits rouges et les graines séchées en plein vent (extrait du poème page 73) On change l'eau des bouquets on recommence (extrait du poème page 59)