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Publié par Mélanie.

 

   En lisant La Place d'Annie Ernaux, j'ai fait un rapprochement avec un roman d'Agnès Desarthe, Mangez-moi lu l'année dernière.


   Résumé de Mangez-moi : Myriam décide d'ouvrir son propre restaurant. Mais elle connait de nombreuses difficultés et notamment des problèmes d'argent. A sa grande surprise, son restaurant devient le rendez-vous des habitants du quartier, le havre chaleureux où tout le monde se retrouve.

 

 

Nous pouvons voir dans ce roman, que le protagoniste :


* Ne ferme jamais son Chez moi comme dans La Place   " Le café-épicerie ne fermait jamais." (Page 44)

 

* Vit dans son restaurant: " Qui songerait que, dans la boutique, quelqu'un dort; que, chaque soir, la banquette s'orne d'un sac de couchage, lui-même sorti d'un caisse habilement glissée sous l'insoupçonnable lit d'appoint? [...] Ce quelqu'un c'est moi. "    " [...] on avait chaud dans la cuisine et le café, seules pièces où l'on vivait. " (Page 56)


* A des problèmes d'argent  " Le café-épicerie de la Vallée ne rapportait pas plus qu'une paye d'ouvrier. " (Page 42) &  " A quel moment ce rêve a-t-il remplacé son propre rêve [...]. Manque de fonds, crainte de se lancer encore, résignation. " (Page 75)

 

 

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