Appréciation - Michel THION
C'est comme un oiseau mort il vole encore il y a le vent
les herbes hautes. J'ai mal à moi dans ma tête derrière mes
yeux je regarde et derrière mes oreilles j'entends et derrière
ma peau j'ai mal et froid là.
Plus fort le vent je vois les soleils gris ils bougent.
Souffle encore vent j'ai mal là dans la chose où je suis.
J’aime ce poème car il me fait penser à un peu d’espoir en citant l’oiseau. La douleur du personnage qui persiste malgré sa forte tête dans les poèmes précédents me touche, surtout qu’il parait si innocent. Telles des supplications au vent pour abréger ces souffrances m’émeut encore plus. Les paroles mal prononcées du personnage me font penser à un enfant et cela redonne de la chaleur à la froideur du thème du poème porté sur la douleur.