Assimilation - Anne Malaprade
"A côté et en face, contre son double agrandi, la brune est petite, tendue, creusée par le réel et le remords. Elle vole ce dont elle croit manquer, ce qu'elle pense ne pouvoir acheter. Elle vit dans les coins. Dresse des listes inaccomplies. Une voix joue le contact alors qu'il n'y a rien à dire, plus rien à jouer, encore moins à tenter. Elle rêve d'autres rencontres."
Si ce poème était un animal, ce serait le renard pour sa ruse.
Si ce poème était un lieu, ce serait Montmartre à Paris pour son nombre d'artistes.
Si ce poème était une couleur, ce serait le noir pour le désespoir.
Si ce poème était une chanson, ce serait "P'tit Voleur" de Renaud pour ses paroles.
Si ce poème était un film, ce serait "Eyes find eyes" pour sa thématique sur le vol.
Si ce poème était un objet, ce serait le sac à dos pour la notion de liberté insouciante.
Si ce poème était un livre, ce serait "No et moi" de Delphine de Vigan, pour son personnage No.