Images parlantes (par Pietro P.)
Apparemment, je ressemble à un un vieux distributeur d'eau buvable. Un objet normal, de routine, je n'ai pas rien d'inhabituel.
Pourtant, ici, je suis l' essentiel, je suis le salut, je suis la vie ! Ma présence, elle n'est pas optionnelle, elle est nécessaire. Dans les pays où il y a la paix, les gens sont souvent surpris quand ils apprennent combien de personnes font la queue pour prendre un verre de mon eau, combien de gens voudraient que je sois chez-eux , dans leurs maisons, ou ce qu'il en reste. Ici, j'ai une valeur plus grande que celle de l'or, je ne produis pas seulement de l'eau, mais aussi la vie et de l'espoir. Devant moi je vois des gens de tout âge, qui ont tant d'incertitude mêlée à la peur. Ils ne savent pas ce qu'il leur arrivera et si demain en tournant mon robinet il y aura encore de l'eau disponible pour eux. Parfois la vie peut être très cruelle, ici je suis un Dieu, où il y a la paix je suis un objet normal, insignifiant. Mais souvent les choses les meilleures sont celles les plus simples et c'est dans des situations tristes comme celles-ci que on les apprécie. Malgré mille problèmes, je vois les gens passer devant moi qui veut vraiment la normalité. On la voit quand mème, la normalité, dans les visages des enfant qui jouent : ils crient comme si la guerre n'avait pas réussi à endommager leurs âmes et aussi dans ceux des leurs familles qui continuent leurs vies comme si comme si rien ne s'était passé. En eux, la peur, le désespoir sont des pensées constante mais eux, d'une certaine manière, ils doivent éviter qu'ils prennent le dessus :l e désir de survivre doit résister sinon ce serait la fin. Pendant la guerre, ceux qui s'enfuient, ils gagnent, parce que le vrai gagnant dans un conflit est celui qui rejette les armes. Les armes portent seulement de la douleur. Pensez, si demain vous vous réveillez et vous retrouvez plus les choses de tous les jours; ne plus trouver de l'eau . ne serait-il pas terrible ?
Pietro