Vœux Parcoursup de Julien Sorel par Haitham

Voici les vœux formulés sur Parcoursup

par le héros du roman de Stendhal

Le Rouge et le Noir ...

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Justification :

Julien Sorel est décrit comme un héros ayant pour modèle Napoléon 1^er et il rêve d’avoir une carrière militaire. Il serait injuste et dommage de rabaisser Julien Sorel comme lecteur ou rêveur, alors que notre héros est avant tout un homme d’action. Julien se démarque des autres personnages du roman car il est capable de mettre son cœur et son âme dans l’action. Julien se révèle comme un héros plus amoureux qu’ambitieux, plus maladroit que calculateur, comme on peut le voir dans ces extraits :

« Gardez-vous de faire de nouvelles folies; voici un brevet de lieutenant de hussards pour M. le chevalier Julien Sorel de la Vernaye » p.532 , l. 166-168

« Le soir, lorsqu’elle apprit à Julien qu’il était lieutenant de hussards, la joie fut sans bornes . On peut se la figurer par l’ambition de toute sa vie et par la passion qu’il avait maintenant pour son fils. Le changement de nom le frappait d’étonnement » p.533 , l.211-215

Justification :

On apprend que Julien étudie la théologie depuis deux ans. Il se rend « à un dîner de prêtres auquel le bon curé l'avait présenté comme un prodige d'instruction . On remarque ici qu'il a un contact avec l’Église et avec d'autres prêtres comme le montre cet extrait : « Avec une âme de feu, Julien avait une de ces mémoires étonnantes si souvent unies a la sottise. Pour gagner le vieux curé Chelan, duquel il voyait bien que dépendait son sort à venir, il avait appris par cœur tout le Nouveau testament en latin , il savait aussi le livre du Pape de M. de Maistre, et croyait à l’un aussi peu qu’a l’autre » p.33 , l.52-57

Justification :

Julien Sorel méprise le monde, écrit négligemment, se distingue par la théologie et le latin. Julien est étudiant en théologie et, grâce à sa mémoire surprenante, il connaît par cœur la Bible en latin. Il devient instituteur des Rênal et promeut très vite l'aîné des enfants au catéchisme. La chute de Napoléon ramène les religieux au pouvoir et Julien choisit une carrière ecclésiastique fondée sur l'hypocrisie plutôt que sur une foi sincère comme le démontre cet extrait :

« Tout a coup Julien cessa de parler de Napoléon ; il annonça le projet de se faire prêtre, et on le vit constamment, dans la scie de son père, occupé à apprendre par cœur une bible latine que le cure lui avait prêtée. Ce bon vieillard, émerveillé de ses progrès, passait des soirées entières à lui enseigner la théologie. Julien ne faisait paraître devant lui que des sentiments pieux »

Justification :

Julien Sorel est un garçon d’apparence fragile et plutôt intellectuel, il connaît le latin et a beaucoup lu, surtout des récits de la guerre napoléonienne comme le montre ce passage : « Tout se sait, pensa Julien, ici comme au séminaire. Il avait écrit huit ou dix pages assez empathiques : c’était une sorte d’éloge historique du vieux chirurgien-major qui, disait-il , l’avait fait homme » p.317, l. 370-373

Justification :

Julien Sorel voulait faire partie de la haute société et pour réussir son objectif, il a appris le latin pour devenir précepteur, puis il a enchaîné sur un séminaire à Besançon pour au final devenir secrétaire du Marquis de la Mole. Dans l’aristocratie, on pratique l’escrime, l’équitation et la danse et comme le montre ce passage on voit que Julien a déjà pratiqué l’escrime :

« Il n’était à Besançon que depuis quelques heures, et déjà il avait conquis un remords. Le vieux chirurgien-major lui avait donné autrefois, malgré sa goutte, quelques leçons d’escrime ; telle était toute la science que Julien trouvait au service de sa colère »

Le premier conseil que je donne à Julien est qu’il n’aurait pas dû jouer à un jeu de séduction avec Mme de Rênal car cela lui a coûté sa place en tant que précepteur dans la famille des Rênal et il aurait pu se faire attraper la main dans le sac en train de commettre l’adultère avec la femme du Maire. « Je suis damnée , irrémissiblement damnée. Tu es jeune, tu as cédé à mes séductions » p.145, l. 200-201

Le deuxième conseil que je donne à Julien est qu’il n’aurait pas du mettre enceinte la fille du Marquis de la Mole qui est Mathilde car Le Marquis de la Mole prévoyait qu’elle devienne duchesse et que dès qu’elle le deviendrait elle aurait pu se permettre de faire l’amour avec celui qu’elle aime. Cependant le Marquis s’est sentie trahi par Julien car il lui accordé beaucoup d’importance. « Elle se trouva enceinte et l’apprit avec joie à Julien. Maintenant douterez-vous de moi ? N’est-ce pas une garantie ? Je suis votre épouse à jamais. Cette annonce frappa Julien d’un étonnement profond »

Le troisième conseil que je donne à Julien est qu’il n’aurait pas du tenté de tuer Mme de Rênal car cela a provoqué son emprisonnement et il n’aurait pas du réagir sous le coup de la colère car cela lui a coûté la vie. « En ce moment, le jeune clerc qui servait la messe, sonna l’élévation. Mme de Rênal baissa la tète qui un instant se trouva presque entièrement cachée par les plis de son châle. Julien ne la reconnaissait plus aussi bien ; il tira sur elle un coup de pistolet et la manqua ; il tira un second coup, elle tomba. »

Bilan

Selon moi, l’atout de Julien est l’ambition car il est à fond sur tout ce qu’il entreprend :

« On peut se la figurer par l’ambition de toute sa vie, et par la passion qu’il avait maintenant pour son fils. Le changement de nom le frappait d’étonnement. »

« Il pensait qu’elle l’interromprait et voulait du premier mot pouvoir lui peindre tout son repentir. Après une telle action, comment lui persuader que je l’aime uniquement ? Car enfin, j’ai voulu la tuer par ambition ou par amour pour Mathilde. »

« Dans les premiers jours de cette vie nouvelle, il y eut des moments où lui qui n’avait jamais aimé, qui n’avait jamais été aimé de personne, trouvait un si délicieux plaisir à être sincère, qu’il était sur le point d’avouer à Madame de Rênal l’ambition qui jusqu’alors avait été l’essence même de son existence. »

Et la faiblesse, c’est qu’il prend trop de risques.

« À peine fut-on assis au jardin, que, sans attendre une obscurité suffisante, Julien approcha sa bouche de l’oreille de madame de Rênal, et au risque de la compromettre horriblement, il lui dit :

— Madame, cette nuit à deux heures, j’irai dans votre chambre, je dois vous dire quelque chose. »

« il volait en montant l’échelle, il frappe à la persienne ; après quelques instants Mathilde l’entend, elle veut ouvrir la persienne, l’échelle s’y oppose : Julien se cramponne au crochet de fer destiné à tenir la persienne ouverte, et, au risque de se précipiter mille fois, donne une violente secousse à l’échelle et la déplace un peu. Mathilde peut ouvrir la persienne. Il se jette dans la chambre plus mort que vif »

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