Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
Droits d'utilisation : Licence CC-by-nc-sa
Olympe,tu es le ventre de ma confusion ta fragilité me gouvernetu brûles de me dépassertu es l’éternité recommencée d’un jourtu es la marge de mes effortsTon corps est frêle mais il ne se brise pasqu’il est difficile d’atteindre ta douceurtu es ma lune...
A la façon d'Ian Monk : Aujourd'hui le soleil a pénétré dans la maison d'hôtes comme un voyageur arrivant. Aujourd'hui le soleil a disparu dans le 5ème arrondissement de Paris tout comme moi. Aujourd'hui le soleil est de retour dans le 5éme arrondissement...
Les flammes regardent les veines sanglées, Les mains changent les images brûlées, Les époques bougent les cheveux liés, Les larmes retournent dans les yeux troublés.
qui fait des textes
Olympe, je ne vois rien. Je bouge sans cesse, et pourtant, je ne vois rien. Nous avons été vite, nous avons couru droit. Ne pas laisser les craintes devenir la course.
Oeuvre de Ron Hicks
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personne ne voit ce que je vois tout le monde voit ce que je ne vois pas quelqu'un voit les gens mais les gens ne le voient pas quelqu'un ne voit pas les gens mais les gens le voient quelqu'un ne peut pas se voir (1) certaines personnes aiment se voir...
Journal pas si intime que ça m
Aujourd’hui , chauffe une vodka qui fume le souvenir des tâches de couleurs. Aujourd'hui, chauffe un orage qui rebondit en m'aveuglant comme une étoile. Aujourd'hui, chauffe la piscine qui ne me sauve pas d'une violence...
Depuis une butte je passe le temps Je passe le temps en chemise rouge En chemise rouge en forme de bulles De bulles qui fondent en silence En silence je pense au Printemps
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Dans le secret Le lit est défait Les enfants dorment Et l’amour constate combien les soirées sont douces Mais dans cette panique et dans le brouillard La mémoire est vide Le jour tremble et dure, insupportablement Je ne sais rien discerner Les mots ne...
J'ai voulu que la vie ne me pointe pas du doigt le doigt a pointé le dernier à l'avoir voulu. Celui-ci a donc attendu que celui-là réagisse aux propos de celui-autre qui a voulu que celui-différent ne se souvienne pas de l'avoir attendu. Ainsi il a tout...
_Elle • parle • cherchant • de • quoi • ranger_ (L'ensemble • d'une • simple • matinée • elle • cherche) _ • C'est • de • la • poésie • douce • mais • sévère • _ Elle • parle __vraiment__ elle • touche • touchée • au • cœur • Le • mal • la • ronge • à...
Mise en vers d’un passage du troisième paragraphe de la page 26 :
Tes yeux bleus Tes cheveux noirsTon écritureQui charme lesPapiers froissésTu parles aux hommesTu les séduis
Olympe, tu pars encore une fois, et qui sait si tu reviendras. Ton odeur fleurie, tes yeux prunes ta voix et tes doux cheveux. Olympe, avec toi je suis la plume de notre amour. Je marche et pense. Où es-tu maintenant?
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Commencer par l'amour, elle vise la douleur, elle est parfaitement coupée, elle est folle de l'angoisse. Une vague d'amour sans langage, la mémoire meurt trouée, une construction qui nous dépasse, la peur indéniablement indigne stupéfiante sur la route....
Ton absence pèse et creuse un trou en moi. Une plaie béante, à vif. Un corps déchiré et meurtri. Meurtri par ta figure disparue. Disparue pour quelques jours ou pour quelques éternités, ça je l'ignore. C'est le fait de ne pas savoir qui me terrifie. Je...
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