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poesie - m. thion

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Mon couteau il m'a dit il cherche ta blessure il te cherche là contre ton mur. Mon couteau il t'a trouvé il m'a dit. Une fois j'ai bougé je l'ai touché fort. Il savait bien quand même son couteau il a bien trouvé ma blessure. Moi contre le mur. Mon coeur,...

" -Ils m'ont dit sois patient alors j'ai dit c'est quoi patient c'est mon nom et ils m'ont dit oui c'est bien c'est ton nom. Pense à rien aussi un il m'a dit et j'ai dit c'est quoi rien il a répondu c'est toi rien tu es rien. "

C'est un rap que auquel j'ai toujours pensé ça dit garde moi et le flow c'est comme l'homme tout blanc toujours évident j'ai toujours pensé mais ça fait rien ça va. Et puis il y a le bruit des enclumes à mes chaussures de temps en temps je manque de voler...

Les feuilles dans ma bouche mangent les arbres petits. La neige bave et pique noir. Le malin reste, avale un peu et crache. La neige rit noir, boit encore très fort. Les fous chassent le soleil et appellent l'oubli, sauf des fois aussi, tout très fort....

Noir. Pas noir. Noir rien ne bouge. Pas noir des choses. La sale vie coule en moi. Je suis seul je veux il ou elle sans bouger. Je l'arbre-noirceur dans la lumière qui blesse. Source

"Une fois je me souviens j'ai barbouillé ma figure avec je sais plus ça coulait de mon nez. avec ma main je l'ai étalé sur ma figure c'était chaud. ça m'a tenu bien jusqu'à ce que la vieille lumière est revenue me faire mal dans les link yeux. Là je voulais...

Un arbre peur dans je. Elle rêve. Ma peur rêve d'arbre. Voilà. Il riaient avec leurs bouches, c'est de la souffrance, de la peur. Une peur incontrolée, aussi grosse qu'un baobab. La peur te happe doucement. Il faut vite l'écrire sur le papier, et déverser...

Source Michel Thion est né en 1947 à Issy-les-Moulineaux. Il fait des études erratiques puis exerce différents métiers avant de trouver ce qui lui correspond : l'action artistique et culturelle. Il devient alors Animateur, directeur d'un festival de musiques...

"Avec une main je jette un galet en l'air lourd. S'il retombe à côté je mais s'il retombe sur moi je ris très fort comme un fou." Pour moi, ces phrases représentent vraiment bien l'écriture de Michel Thion, dans ce recueil tout du moins, la syntaxe correspond...

Extrait du poème p26 et p27: J'ai cassé ma jambe avec un morceau de fer pour qu'il coure plus derrière moi. C'est le vrai chemin je peux plus moi et lui il court en soufflant et il m'appelle c'est vrai quoi. Je danse. C'est l'homme habillé tout pareil...

.................................................................................................................................................... Noir coule je marche. La lumière blanche mort pas moi. Je danse et il sort de ma bouche. Des fois j'oublie...

P28: "Alors je lui donne des c oups de pied pour qu'il m'écoute." Allitération en "qu" qui nous fait entendre les coups qu'il donne et que lui reçoit. On sent une sorte d'énervement et d'insistance.

Un champ lexical très particulier et présent tout au long de ce recueil: celui de la douleur . En effet dans chacun de ces poème est présente l’idée de la .souffrance avec tour a tour la description de torture divers, de mutilations, et parfois même est...

Si ce recueil était un animal ce serait une mouche Si ce recueil était une couleur ce serait le noir Si ce recueil était une chanson ce serait les mots Si ce recueil était un film ce serait kirikou Si ce recueil était un acteur ce serait will smith Si...

Le champ lexical de la violence revient à plusieurs reprises dans certains poèmes : p13 "brûle", "mourra" p14 "mal", "crie" p15 "mal", "crie", "poison" p18 "jetait", "crier", "tapait", "mordu", "sang" p35 "crie", "saigne", "étouffes"

Mon poème préféré du recueil est celui de la page 77 : Noir. Pas noir. Presque quand même. Rien ne bouge tout crie dans moi. Rien trop fort je crie pas. Qu'est-ce qui bouge dans le froid très. Noir. J'oublie tout.

Ca coule en moi et ça me force à vivre malgré l'absence de joie. Je crie pour dire non j'en veux encore ça fait mal comme si on venait de briser mon âme et ma foi.

S'il ne fallait retenir qu'une seule phrase du recueil Ils riaient avec leur bouche sans hésiter, je dirais : " Des serpents dans la bouche la tête dans l'herbe les mains entourées par la corde les pieds qui battent par terre toutes mes forces et le soleil...

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