Oraison funèbre - Oenone
La Reine touche presque à son terme fatal.
En vain à l'observer jour et nuit je m'attache:
Elle meurt dans mes bras d'un mal qu'elle me cache.
Ô Oenone, ma nourrice, ma confidente, mon amie, ma sœur ...
J'apprends aujourd'hui la mort d'une personne qui m'a été très chère. Oenone, tu as toujours été là pour moi, même quand ça n'allait pas. Tes idées m'ont toujours guidée, même à travers mes faux pas. Tu as fait passer ma vie avant la tienne. Quand j'étais mal, tu me sauvais. Je t'ai confié tous mes secrets et après toutes ces années, je voulais te montrer à quel point je t'aimais...
Source photo : Lucienne Le Marchand (Oenone) et Maria Casarès (Phèdre) au TNP, 1958
Présentation - i-tombeaux de personnages - i-voix
Comment une personne continue-t-elle à vivre dans la mémoire de ceux qui l'ont connue ? Et si internet transformait la façon dont nous gardons sa trace et lui rendons hommage ? Comment un person...