Scène - Timon/Titus
Ayant vu la pièce de théâtre Timon/Titus du collectif Os'o mercredi au Quartz, je vais aujourd'hui vous faire part d'une scène de la pièce que j'ai trouvé réussie et qui m'a beaucoup plu, que je vais vous décrire et commenter.
En effet, au début et vers la fin de la pièce, nous avons assisté à une sorte de débat de radio ou de télé, avec plusieurs personnes qui débattaient sur la question : "Faut-il payer ses dettes ?".
Au début, je trouvais cette scène ennuyeuse et assez répétitive, mais, peu à peu, j'ai commencé à la trouver assez intéressante et distrayante.
Les comédiens étaient donc tous assis à une table individuellement, table sur laquelle il y avait une lampe et quelques accessoires.
Ils devaient parler chacun leur tour, et dire leur opinion sur le thème et développer. C'est le moment où ils devaient développer qui m'a fait beaucoup rire. Très souvent, le sujet partait dans tous les sens (exemple : la prostitution, Adam et Eve qui travaillent à la banque,...), mais répondaient en même temps à la question.
Mais ce qui m'a fait encore plus rire, c'est les réactions des comédiens lorsque quelqu'un donnait son avis : ils ne devaient pas lui couper la parole (cette règle n'était pas toujours respectée toutefois), mais pouvaient réagir en mettant une plaque de couleur transparente par dessus la lampe, rendant la lumière soit verte (pour dire qu'ils étaient d'accord), soit rouge (pour dire qu'ils n'étaient pas d'accord). Et, lorsqu'ils n'étaient vraiment pas d'accord ou, au contraire, vraiment d'accord, ils se levaient ou faisaient clignoter la lumière de leur lampe. Il y avait aussi quelques gestuelles des comédiens assez drôles, par exemple lorsqu'ils faisaient littéralement le tour de leur table lorsque quelqu'un proposait de faire un tour de table, ou encore quand ils bondissaient de leur chaise lorsque quelqu'un disait : "je rebondis sur votre remarque". Cela donnait vraiment un plus à la scène, la rendant plus vivante et dynamique. On avait vraiment l'impression d'assister à un vrai débat (en version un peu plus caricaturale bien sûr).