Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pages

Archives

Publié par Zoimrhaty, Vincent et Adriana

   Primavera fut peint entre 1478 et 1482 par Sandro Botticelli. Cette peinture est une tempéra sur panneau de bois (203x514) et c'est aussi l'une de ses peintures les plus célèbres. C'est une allégorie mythologique et religieuse.

   Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi (Sandro Botticelli) est né à Florence le 1er mars 1445 et est mort à Florence le 17 mai 1510. C'est un des peintres les plus importants de la Renaissance italienne et de l'Histoire de l'Art. Ce tableau fut destiné à orner les palais du petit-neveu de Cosme de Médicis, Lorenzo di Pierfrancesco.

   Le sujet de cette peinture est l'allégorie du printemps (renaissance de la nature). Au centre, il y a du blanc et du rouge qui nous rapporte à Vénus, la déesse e la beauté et de l'amour. Elle est aussi le symbole de la régénération de la nature.

   Cette œuvre qui fut commandée par les frères de Médicis représente le jardin de Vénus. Neuf personnages sont représentés sur ce tableau, notamment Vénus qui se trouve debout devant le myrte au milieu de la haie. La prairie est composée de nombreuses herbes et fleurs peintes sur un fond sombre : myosotis, petites jacinthes, rangées d'épicéas, tussilage. La mythologie situe le jardin des Hespérides à l'Occident (au couchant). C'est là que poussent les pommes d'or dédiées à Vénus, gardées par les Hespérides, filles d'Atlas et par un dragon. Les autres personnages présents sont : Zéphyr symbole du vent qui annonce l'arriver du printemps, Chloris, Flore déesse des fleurs et protectrice de la fertilité féminine, les trois Grâces symbole de la libéralité, Mercure et enfin Cupidon qui tire sa flèche sur les trois femmes. 

   Cette peinture est caractéristique de la Renaissance puisque les fruits d'or étaient identifiés à des agrumes. Elle est couramment admise sous la Renaissance italienne. Les fleurs et les oranges nous rapportent au printemps.
   Pour la Renaissance, une femme amoureuse et mariée incarne la déesse de l'Amour et du mariage. Son attitude cambrée qui lui donne un ventre proéminent était jugée fort belle et seyante pour une femme du XVe siècle.

Dialogue - Lorenzo et Botticelli

Dialogue :

Lorenzo se promène dans les jardins de Florence et voit un peintre à l'allure étrange et concentrée.

Lorenzo : Dites-moi mon ami, quel est cette Eden que vous dépeignez ? 

Botticelli : Monseigneur, je représente les dieux anciens, la vierge et tout ce qui est beau.

Lorenzo : Tout ce qui est beau, dites-vous. Hélas, c'est peu de chose en ce bas monde. 

Botticelli : N'en déplaise à sa seigneurie, mais Florence est belle aphrodite aussi, ces jardins le sont tout autant. 

Lorenzo : Florence est une immondice pleine d'immondices, de crevures et de désolation. Votre magnifique vierge n'est qu'une femme comme les autres. Vous devriez la faire nue ou prise par Joseph, car vierge, je ne pense pas qu'elle le fut. 

Botticelli : Monseigneur, ce que vous dites va au-delà de l'insolence et Dieu vous punira. Florence a ce que certaines villes n'ont pas, elle est...

Lorenzo : Infestée de vermine, de putains et de bandits à la solde d'Alexandre.

Botticelli : Messire, ce que vous dites pourrait passer pour trahison. Envers votre patrie, votre seigneur et envers Dieu lui-même.

Lorenzo : Je ne crains plus dieu depuis fort longtemps. Florence n'est que la catin qui m'héberge et le duc... Est mon seigneur et maître.

Botticelli : Sire, ce que vous dites me désole.

Dialogue - Lorenzo et Botticelli
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article