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Publié par Evane

    Cyrano de Bergerac | crédit photo Brigitte Enguérand

photo de Brigitte Enguérand

 

Le détail qui a attiré mon attention lors de la représentation de Cyrano de Bergerac au Quartz concerne la mise en scène. En effet, M. Pitoiset, le metteur en scène a opéré un choix intéressant : la pièce semble commencer par sa propre fin.


Au tout début, lorsque que les personnages de l'asile commencent à jouer, la curiosité du spectateur est piquée par un fauteuil beige, dos au public, d'où dépassent deux bras ballants.


On comprend bien vite que c'est le fameux Cyrano qui occupe ce siège, ce qui est confirmé par les acteurs qui s'adressent à lui et cherchent manifestement à le réveiller.


Lorsque le Philippe Torreton (qui joue Cyrano) se redresse, on observe que sa cousine Roxane défait un bandeau ensanglanté qui recouvrait le crâne de son cousin.


Or, à la fin de la pièce, ce même personnage meurt d'une blessure à la tête, on lui fait donc un bandage. Il s'écroule ensuite dans son fauteuil, et on se retrouve face à la mise en scène initiale.


Le metteur en scène a peut-être opéré ce choix afin de donner l'idée d'un livre que l'on referme ou d'une pièce jouée et rejouée à l'infini tant elle est mythique.


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