i-poème - Imperceptible déclin
Poème en prose réalisé à partir d'une photo adressée via Twitter par Valério.
Au coucher du soleil il y a l'ombre, souriante et rose, du spectre vivant.
Il y a eu une nuit l'extrême clarté du brouillard.
Il y a eu la crédulité des chaînes libres et sauvages.
Il y a eu dans le vide l'envol des plumes vertes.
Il y a eu une nuit la cécité saisissante de l'éblouissement.
Il y a une brûlure glacée, qui survole de la dentelle obscure.
Il y a des rayons aiguisés qui transpercent le ciel de plaies blanches.
Il y a un organe asséché, apeuré des couleurs chatoyantes.
Il y a de la poussière blanche qui scintille sur des aspérités noirâtres.
Il y aura un jour l'insolente rondeur de l'astre
qui resplendira.
