Juste la fin de la pièce II, 4 par Clément D
LOUIS. – J'ai quelque chose à vous dire, à vous annoncer,
oui, moi, Louis, je dois le dire, je me dois de le dire.
SUZANNE. – Qu'y a-t-il, Louis ?
Que dois-tu nous dire ?
Quelle est cette chose ?
ANTOINE – Vas-y, Louis tu peux tout nous dire,
on est ta famille, on sera toujours là pour toi, quoi qu'il arrive.
LA MÈRE. – Tes frères et sœurs ont raison, tu peux nous le dire.
LOUIS. – Je ne sais pas par où commencer, par où vais-je commencer ?
Si, je sais,
pour commencer je suis heureux,
ravi,
d'être avec vous tous en cette belle journée,
je suis ravi
de savoir que j'ai des neveux et nièces.
Voilà, je suis atteint d'une maladie, je suis malade.
ANTOINE. – C'est juste pour nous dire que tu es malade que tu fais ce cinéma ?
C'est normal d'être malade, j'ai déjà été malade,
Suzanne, Maman et Catherine aussi l'ont déjà été.
LA MÈRE. – En effet, ce n'ai pas grave, il faut juste que tu te reposes,
tu peux rester te reposer ici si tu le souhaites.
LOUIS. – Désolé Maman mais je ne veux pas rester, je veux profiter du temps qui me reste car oui ma maladie me tue, me ronge comme les termites rongent le bois.
Je vous le dis, je vais mourir,
et un de mes plus grands regrets est de ne pas avoir vu mes neveux, et de ne pas vous avoir rendu visite plus souvent.
ANTOINE. - Je t'aime et je n'ai pas envie que tu partes à tout jamais,
j'aurais aimé apprendre à te connaître, car oui après douze ans je ne te connais plus,
j'aurais aimé que tu apprennes à connaître les enfants.
CATHERINE. – Sache que je suis désolé pour ce qui t'arrive, tu ne mérites pas ça,
même si je ne te connais pas bien,
je sais que tu es quelqu'un du bien.
SUZANNE. - Je, je ne peux pas le croire,
si c'est une blague c'est vraiment de mauvais goût !
LOUIS. – Désolé Suzanne, mais ce n'est pas une blague,
je vais mourir,
c'est
irrémédiable.
SUZANNE.– Non ! Ce n'est pas possible, il doit y avoir un remède !
LOUIS. - Non Suzanne, il n'y en a aucun.
LA MÈRE. – Je suis si désolé pour ce qui t'arrive mon fils,
s'il te plaît, viens nous voir chaque semaine tant que tu le peux,
on ne pourrait pas s'en remettre si tu venais à partir sans que nous n'ayons de souvenirs avec toi.
LOUIS. – Je te le promets, à toi et à tous les autres,
ça sera l'occasion d'apprendre à tous se connaître et je pourrais voir mes neveux.
C'est décidé, chaque dimanche je reviendrai, toute les semaines.
Au revoir à tous,
à dimanche prochain,
oui à dimanche.
Dans ce dialogue j'ai voulu que toute la famille de Louis soit touchée et triste pour lui (surtout Antoine qui est quelqu'un qui s'énerve vite). J'ai aussi voulu montrer un famille unie à travers mon dialogue.
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Présentation - Juste la fin de la pièce - i-voix
Nous n'avons fait jusqu'ici qu'interpréter la littérature, il s'agit maintenant de la transformer. L'activité critique consiste à considérer les œuvres comme inachevées. je décidai de retou...
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