Selfie de poème - Le cours des choses 28
Le cours des choses,
poème n°28 p 97/98,
Pierre VINCLAIR
Je suis le poème le plus intéressant et le plus beau du recueil puisque je suis rempli d'émotion, surtout de malheurs, mais je parle de la pollution et de tous ces dégâts qu'elle engendre sur les hommes, et la ville qui se détruit peu à peu. Je parle simplement de la réalité, ce qui peut faire réfléchir en me lisant, c'est pour cela que je suis réussi.
A travers ce selfie, j'ai exprimé le malheur et la douleur. Cette flamme tendue en premier plan représente la pollution comme le "méchant" du poème qui détruit tout sur son passage. En arrière plan se trouve la ville, la rue qui s’apprête à souffrir mais qui pour l'instant reste intacte et innocente. A ce moment là, il reste de l'air, pas besoin de l'économiser, il est encore pur avant qu'il ne soit pollué avec "les hommes qui fument des cigares". La flamme provient de deux allumettes ce qui la rend plus grande et ce qui va donc accélérer les choses.
une odeur d'os brûlant la ville
comme du sang noirci
d'un cadavre décomposé
qui nous traverse et que nous respirons
Mes vers sont tous beaux, mais ceux là le sont en particulier, car j'utilise des mots poignants sans passer par plusieurs chemins : "odeur d'os", "sang noirci" et surtout "cadavre décomposé". Avec ce champ lexical fort, je représente bien les sentiments du poème, ce qui prouve ma beauté.