Selfie de poème - Le cours des choses 18
Le cours des choses,
Poème n°18
Page 67 à 69
Je suis l’un des poèmes les plus beaux du recueil.
En effet, à travers mon histoire, je raconte la vie d’une famille mise à part en raison de ses différences. Je permets au lecteur de beaucoup voyager en me découvrant car je l’emmène dans différents lieux. Ainsi, il se rend sur « les chantiers », « dans une galerie marchande », à la « campagne », « en ville » et au « marché ».
De plus, je suis un poème original qui mélange plusieurs écritures et caractères notamment italiques et chinois. Le sentiment amoureux est présent dans mes vers comme lorsque « le ciel, la terre s’attirent mutuellement » ou encore lorsque la mère pose la question « mais s’ils sont amoureux ? ». Je fais référence aux différentes façons de parler à maintes reprises. Mes personnages s’expriment comme une « maîtresse », avec « l’accent d’Anhui », en « Bovary », ou comme dans « de belles histoires ».
Je suis l’un des poèmes les plus réussis du recueil car je suis particulièrement vivant et léger et rempli de nombreux personnages.
Ils n'ont pas fait de grandes études et j'ai menti :
Petite-Rame n'est pas sur les chantiers
mais cuisinier, l'autre est vendeur
d'électrophones portables
dans une galerie marchande
et tapotant les fesses de 体 体
Ces vers sont les plus réussis de moi même. Tout en vous faisant voyager d’un personnage à l’autre vous pouvez comprendre que la famille en question se distingue des autres.
En effet, ces vers nous font comprendre que la mère a menti sur les métiers exercés par ses enfants en espérant ainsi s’intégrer en ville.
Ces vers comprennent des caractères chinois, ce qui participe à leur beauté particulière.
Ce selfie de moi-même montre une bille blanche parmi plusieurs billes noires. J’ai voulu ainsi mettre en évidence le fait que la mère et sa famille, venant de la campagne, malgré leurs volontés, ne sont pas intégrées à la population de la ville.