Tribune - Sauvages ou civilisés ?
Les exhibitions de populations considérées encore aujourd’hui comme “sauvages”
En tout lieu de la terre, plus de 100 tribus vivent éloignés et isolés de l’extérieur. Ce sont des peuples qui refusent le contact avec la civilisation. Ces populations vivent en Amérique du Sud, ils sont le groupe le plus important, ils sont vulnérables et ils n’ont pas des défenses immunitaires pour combattre les maladies transmises de l’extérieur comme la rougeole et la varicelle. Ces tribus se préoccupent surtout de protéger leur habitat de l’exploitation par la “civilisation avancée” (déforestation, agriculture intensive, exploitation pétrolière).
Leur opposition est vu comme une sorte de frein à la civilisation et ceci est un exemple clair de comme les hommes civilisés considèrent leur mode de vie comme le seul admissible : de cette manière, ils montrent clairement l’ethnocentrisme.
Le comportement actuel des Indiens est vu de manière négative et il est fortement critiqué avec attitudes xénophobes et discriminatoires. Bien sûr, en Europe et aux États-Unis beaucoup de gens considèrent leur coutumes et traditions comme des valeurs à maintenir, parce que ils montrent comme les populations humaines primitives vivaient en contact avec la nature. Par contre, les problèmes avec ces populations sont présents dans des pays comme le Brésil qui permettent la surexploitation de leur environnement. En effet, dans ce pays sont nées beaucoup d’associations des Indiens, lesquels cherchent d’aider les membres faibles de leur peuple. Ces tribus ont souvent été en fuite, quand ils étaient persécutés par le colonialisme européen et pour cette raison, ils se retiraient de plus en plus dans des environnements impénétrables comme la forêt amazonienne.
Si on analyse la pensée du philosophe Montaigne, qui a vécu au seizième siècle, on comprend comme, déjà alors, il était arrivé à la conclusion que certains comportements considérés comme barbares et atroces étaient au contraire simplement des coutumes de populations naïves et primitives (manger les cœurs des ennemis, utiliser les têtes coupées des adversaires comme symbole de victoire). Cela a été un bon alibi pour les conquistadors européens de l’époque pour effectuer leur campagnes de conquête et destruction ; ils étaient convaincus que ces peuples arriérés devaient devenir civilisés en modifiant leur habitudes et usages.
En revanche, Montaigne affirme que les coutumes considérées par les autres comme mauvaises étaient pour lui des comportements du “bon sauvage”, c’est à dire que ces attitudes dérivaient de la simplicité de la nature humaine et non contaminée de la civilisation moderne.
Même dans la Chanson de Roland, on assiste à une confrontation de cultures dans laquelle les chrétiens qui participent aux croisades considèrent une culture différente de la leur (la culture arabe) comme inférieure et d’aucun valeur.
En conclusion, aujourd’hui il ressort l’importance de la défense non seulement des peuples primitifs comme l’organisation mondiale Survival International le fait, mais aussi la protection de qui est différent en coutumes, habitudes et modes d’expression.
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