Arts - La peinture corporelle chez les Amérindiens
La peinture corporelle pour les Indiens a plusieurs sens, non seulement dans la vanité, ou dans la recherche de l'esthétique parfaite, mais pour les valeurs que l'on considère et transmet par cet art. Dans beaucoup de tribus, la peinture est utilisée pour marquer la hiérarchie à l'intérieur d'une certaine société indigène ou bien les différents groupes sociaux. Les matériaux utilisés sont d'habitude teints comme l'urucu qui produit le rouge, le genipapo du qui produit une coloration bleu marine presque noire, la poudre de charbon qui est utilisé sur le corps et le calcáreo duquel la couleur blanche est extraite.
Les peintures des groupes indigènes ont attiré l'attention des chroniqueurs et des voyageurs, à l'arrivée des premiers Européens au Brésil. En plus de la beauté des dessins, ce qui a étonné c’est l'insistance et l’importance de ces peintures. Les Indiens peignaient toujours leur propre corps et ils décoraient leur lieu de vie.
Cependant, pendant longtemps ces peintures étaient peu étudiées par les Européens. On les a juste considérés comme une activité, sans plus de grandes significations, pour le simple plaisir de décoration. Ils ont remarqué que le graphisme des indigènes croise le désir de la beauté, il est traité d'un code de communication complexe. Il exprime la conception qu'un groupe indigène a d'un individu et leurs relations avec les autres Indiens, avec les esprits , avec le milieu où des vies...
Étranger pour eux qu'une telle idée. Ils ne souhaitaient pas couvrir le corps mais faire fonctionner les peintures corporelles comme un code social : chacun d'entre eux indiquaient une situation spécifique des rites, des guerres, ect. Pour ceux qui savaient le code, la peinture a informé plus sur son état que les vêtements européens. En plus, la peinture a facilité la communication entre les tribus qui ne parlaient pas la même langue. Des modèles comme l'épine de poisson, la carapace de tortue, les traces du serpent, du cerf et de l'once étaient communs à beaucoup de tribus.