Association - Anne Malaprade
"Les cauchemars reviennent, la faim toutes les nuits avec laquelle toujours je joue à cache-cache." (Anne Malaprade - Notre corps qui êtes en mots)
"Ah ! quelle semaine infernale ! un ratissage complet, deux pains de quatre livres le mardi qui avaient duré jusqu’au jeudi, puis une croûte sèche retrouvée la veille, et pas une miette depuis trente-six heures, une vraie danse devant le buffet !" (Emile Zola - L'Assommoir)
A la lecture du premier passage du recueil de poésie d'Anne Malaprade, mon esprit a directement fait le lien avec cette phrase d'Emile Zola que j'ai lue dans L'Assommoir, un ouvrage qui m'a beaucoup marquée. Peut-être que le lien entre le jeu de cache-cache de la poétesse et la danse de Zola n'est pas vérifié et vérifiable, cependant je trouve qu'il y a une certaine ressemblance. La faim est mise en image par ces mouvements (le jeu / la danse), et l'état de désespoir est évoqué de façon enjolivée.