Scène - Cabaret
Un jeudi soir d'hiver, nous avons assistés avec la classe de 1er L au grandiose spectacle Cabaret mis en scène par Michel Kacenelenbogen. Malgré les 2h 20 de représentation, on ne s'ennuie absolument pas, et on est stimulés par les musiques entrainantes. Cependant, bien que plusieurs scènes magnifiques et intéressantes méritent d'être argumenter, je vais plutôt commenter la dernière scène de Cabaret qui m'a particulièrement marquée.
La dernière image que donne les acteurs est celle que je retiens souvent le mieux lors d'une représentation et celle-ci particulièrement, je vais vous démontrer pourquoi. Le spectacle se finit sur une rangée de femmes et d'hommes alignés les uns à coté des autres derrière un rideau transparent. C'était auparavant des danseurs du cabaret, Sally Bowles, un écrivain, Cliff Bradshaw, une hôte, des chanteurs, un vendeur de fruits... ils vont perdre leur identité pour ne plus devenir que des corps, un groupe compact d'humain. On est quelque peu surpris par cette entrée et encore d'avantage quand chacun commence à se déshabiller, sur le coup on est pour certains choqués, on se pose des questions, puis on comprend. C'est à présent une rangée de corps nue attendant leur fin tragique, ils ne sont plus personne. Un jeu de lumière en cascade s'abat sur les acteurs. Ce sont les camps d'extermination. C'est l'horreur. C'est le gaz. C'est la mort.
Je pense avoir gravé l'image dans mon esprit car c'est une scène forte qui donne un dernier coup brutal à la pièce. En plus de l'esprit festif et joyeux du cabaret, le spectacle a une réel portée politique : la mise en place de l'idéologie nazie dans les années 30 à Berlin.
J'ai bien apprécié Cabaret, c'est une belle découverte et je pense donc que je vais m’intéresser au film afin de découvrir une autre version de cette histoire.