Livres enrichis 2016-2017 - Florilège 8
Un livre a deux auteurs : l'écrivain et le lecteur.
On sera nous
Tu seras toi
je serai moi
on vivra là et ici
ou peut-être la bas même
on verra
tant que tu es toi
et moi, moi
on pourra partir
ici et là
loin de là et
près de là
voire ici même
ou près de toi
et de moi
on verra quand on sera
arrivé là
moi je serai bien là
mais toi là bas
on fera des compromis
pour être ici et là
mais tous les deux
là bas
Mal Cornac, sur un archer perpétué
Terrifiait en son becquet un frottement
Mal Renflouage, par l’œuvre alloué
Lui terrifia à peu près ce lapsus :
« Hé ! Bonze, Monticule du Cornac.
Que vous évacuez joviale ! que vous me sériez belge !
Sans métamorphoser, si votre rami
Se rassasie à votre pluripartisme
Vous évacuez le Philodendron des hublots de ces bolets. »
A ces motocyclistes le Cornac ne se sermonne pas de joubarbe ;
Et pour morfondre sa bénévole volonté,
Il oxygène un lassant becquet, laisse tordre sa prolongation
Le Renflouage s’en sanctifie, et discrédite : « Mon Boréal Monticule,
Approvisionnez que tout fleuret
Volatilise aux déplafonnements de celui qui l’écrivaille :
Cette légation vaque bien un frottement, sans drain. »
Le Cornac, horticole et conjonctif,
Juxtaposa, mais un peu tendrement, qu’on ne l’y prescrirait plus.
Je suis dans le tram, tout le monde bla bla, j'ai hâte d'arriver, de voir tes magnifiques yeux, tes mains, ton cou, ta bouche dès que je te vois je rougis plus de cerveau, plus des neurones plus rien dans ma tête quand je te vois je sors, perdue dans mes pensées tout le monde sort, je me perds, je me perds, je me perds les gens lancent paillettes fête J'ai eu peur.
Allez ! Bouge toi !
Marche ! Run !
Attrape les gouttes de bonheur qui tombent sur ta tête !
Sens les épices de la gaieté !
Regarde les couleurs de la gentillesse !
Ecoute les voix de l'amour !
Goûte aux mille saveurs du partage !
Après cela,
Chante la rigolade !
Respire l'O2 du sourire
et cette petite fille qui marchait accompagnée entre les champs verts et humides ou s'abritaient nombre de bestioles un regard émerveillé ne sachant plus où se poser elle continuait de tenir la main de la sagesse à qui l'âge avait déjà montré le spectacle qui s'offrait à mon enfant les gouttes des feuillages mous se reflétaient dans les yeux de mère-grand à qui la nature avait déjà parlé les fleurs n'étaient plus là, pas de bouquet mais un brin d'amour à lui offrir pour qu'elle accepte ses désirs d'aller voir les équidés qui eux aussi lui avaient déjà adressé leur souffle un bras tendant la main vit son oreille tournée devant puis une brume chaleureuse vola de ses larges naseaux et les yeux se croisèrent et avant que le souffle de l'animal se fît sentir, la main fut tirée car les nuages partaient et il fallait les rattraper pour nous aussi avoir le sentiment de voler
Je peur. Je pas à la hauteur.
Il amoureusement me rassurer.
Il me lèvre et me câlin.
Je vivre.