Scène - La Ménagerie de Verre
Le passage qui m'a le plus marquée est lorsque Jim casse la corne de la licorne en verre de Laura. Il se sent tellement coupable qu'il se laisse tomber par terre et s'excuse d'une voix piteuse à la jeune fille qui elle ne répondera pas tout de suite. Figée sous le coup de l'émotion. On voit pendant ces quelques minutes de silence que Laura réfléchit, et à travers ces quelques instants ont la voit grandir et murir. On pense qu'elle va pleurer, se renfermer sur elle-même, fuir comme elle le fait depuis le début de la pièce mais elle va nous surprendre.
Elle va lui répondre et en plus elle lui dira que ce n'est pas grave, alors que c'est la pièce de sa collection qu'elle préfère ! A ce moment, on se demande où est passé la Laura timide et fuyarde qui ne parle pas ou très peu. De plus, lorsqu'elle répond à Jim sa voix se veut plus forte que d'habitude.
Pour moi, la licorne, l'animal imaginaire, différent des autres c'est Laura. Laura la jeune fille boiteuse, Laura la jeune fille timide, la fille que personne ne remarque. Et quand la licorne perd sa corne ce n'est plus une licorne mais un cheval comme les autres. Laura sans timidité, sans son renferment sur elle-même ce n'est plus que Laura, une personne comme tout le monde. Et lorsque la licorne perd sa corne, Laura se rend compte qu'elle est comme tout le monde. Ce n'est pas parce qu'elle boite qu'elle n'est pas normale.
C'est pourquoi pour moi cette scène est forte car à ce moment Laura ouvre enfin les yeux et une très grande leçon sur la vie nous est donnée ici.