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Publié par Iris

Lorenzo, d'un rire moqueur

Est-ce un paysage ou un portrait ? De quel côté faut-il le regarder, en long ou en large ?

 

Tebaldeo, d'un ton sec et méfiant

Votre Seigneurie se rit de moi. C’est la vue du Campo Santo.

 

Lorenzo, se rapprochant de Tebaldeo

Combien y a-t-il d’ici à l’immortalité ?

            

Valori.

Il est mal à vous de plaisanter cet enfant. Voyez comme ses grands yeux s’attristent à chacune de vos paroles.


Tebaldeo.

L’immortalité, c’est la foi. Ceux à qui Dieu a donné des ailes y arrivent en souriant.

 

Valori.

Tu parles comme un élève de Raphaël.


Tebaldeo.

Seigneur, c’était mon maître. Ce que j’ai appris vient de lui.


Lorenzo, posant sa main sur l'épaule de Tebaldeo 

Viens chez moi ; je te ferai peindre la Mazzafirra toute nue.


Tebaldeo.

Je ne respecte point mon pinceau, mais je respecte mon art. Je ne puis faire le portrait d’une courtisane.

 

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