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Publié par Corentin M.

Le poème qui m'a le plus marqué dans ce recueil est le poème suivant :

Pays fêlé et de mers dilatées aux flancs du monde

Nous en savons l'usage et le boucan de soleil noir

Le ballant du souffrir

L'allégresse des argiles

La roche ingouvernable aux portes

des rivières

Je l'ai beaucoup apprécié car il possède un certain charme que les autres n'ont pas. En effet, l'oxymore "soleil noir" est aussi beau qu'un volcan en éruption et aussi noir que la fumée qu'il dégage. De plus, la description des île qui y est faite est très surprenante car il n'évoque pas sa terre natale comme le paradis rêvé de Bougainville mais plutôt comme une terre brûlée qui se situerait au bout du monde ! Finalement, ce poème est sans nul doute le plus beau du recueil car Ernest Pépin y retranscrit toute la fragilité des îles et en même temps toute leur noirceur.

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