Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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Un avenir sans teint De douleur et d'espérance Espérance de liberté Bâtie sur des rêves Oublier l'heure où la fin a commencé Penser aux victimes Mais cela n'a pas d'importance, c'est mon espace de silence Ne contemplez que mon soleil couchant.
Vivre est toujours laisser une part de soi à la mort. Je me tue. Je me tue. Je me tue. Ce qui entre par la bouche qui me tord qui me tue. (photo personnelle)
Effacer d'un coup le scandale des points de vue. Oublier ce que les yeux ont vu, Relativiser le doute, le passé. De là où je suis, je me tue. (photo personnelle)
Dans le poème de la page 24, on remarque qu'il y a une évocation de la marque Banania dans le passage : "Plastiquer ma légendaire gueule niaise de y'a bon banania jamais sérieux." Banania est une marque française née le 31 août 1914, quelques semaines...
On pourrait associer au poème de la page 35, et même à tout l'ensemble du recueil, le livre Cannibale de Didier Daeninckx car celui-ci y évoque la colonisation et plus particulièrement l'exposition universelle qui s'est déroulée à Paris en 1931. Ce thème...
Oeuvres principales : Romans : - Nour, 1947 . Le Serpent à Plumes, 2001 à Paris - Za . Philippe Rey, 2008 à Paris Récits : - L'Arbre anthropophage . Paris: Gallimard/Joëlle Losfeld, 2004. - Tsiaron'ny nofo (en malgache). Îlle-sur-Tête: K'A, 2008. Poésie...
Photographie modifiéé. (Source) Jean-Luc Raharimanana est né à Tananarive, capitale de Madagascar, le 26 juin 1967. Raharimanana est un écrivain malgache en langue française. Inscrit en Licence dans l'Université de Tananarive, il obtient une Licence en...
Il faut que je me pose, que je m'arrête de penser. Me tenir hors de la vertigineuse obscénité de mon histoire... Ma lâcheté de ne pas sombrer avec mes ruines, et ma langue qui fourche autour de mes mots! Ecrivain engagé de mes défaites, oui. Source
Oublier les assassinats des Lumumba, des Olympio, des Sankara, des Ratsimandrava, des Soilih, oublier Ruben, Ruben Um Nyobe, Medhi Ben Barka... Que ces noms pour personne, j'ai dit que ces noms... Glorifier Mandela. Mandela. Mandela. Mandela. Ô digne...
Je voudrais me poser un peu, me tenir hors de la vertigineuse obscénité, me tenir loin de la nausée, mais je suis trop près de moi encore, trop près de l'humain...
Et tandis que je bois à long traits Ils vous crèvent, ils vous rincent, ils vous dégorgent dans l'ombre Je viens à me regarder dans l'eau puisée Et j'appellerai terre ce coeur qui me terrasse et sur lequel ils triomphent, je suis terre, limons et poussières....
S'il ne fallait retenir qu'une phrase du recueil Il n'y a plus de pays... "ils ne me tuent pas car ils te tiennent, ils savent que j'en meurs déjà, qu'il te tiennent"