Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
Droits d'utilisation : Licence CC-by-nc-sa
" Tes pas creusent un chemin d'ombre Dont la trace refermée nous oublie Nos bouches se heurtent au silence Aux murs clos des baisers en déroute (...) " " La nuit fourmolle de tes désirs Au carrefour de mon âme et de mon corps ton souffle comme une douleur...
Le champ lexical du corps humain est trés present, il est souvent vu d'une manière sombre : "Notre squelette diurne" "Aux moites profondeurs de la chair émue" "Moindre battement qui creuse la tempe Au coin du corps le coeur comme un tocsin clair" "Ma...
Arbres maigres Esprits magnifiques Et maisons trop brunes Submergent l'eau morte et fatiguée des litanies Aux chimères boire toute la coupe si bleue Stagnent dans le jour cru De nuit après de jour L'odieuse noirceur de l'hiver
Ténèbres Les Eaux noires Obscures Pensées Le titre de ce recueil est Les Eaux noires. Selon moi Ténèbres ou Obscures Pensées pourrait être d'autres titres pour ce recueil. Mérédith Le Dez traite des sujets noirs et tristes. Ténèbres et Obscures Pensées...
Instruments a cordes Sont vos voix Trop qui m'emportent Songeuse De ce que vous pouvez dire Et de leurs inflexions troubles link Le poeme que j'ai prefere dans le recueil de poemes de Meredith Le Dez est celui de la page 17, il est sans nom, comme presque...
Bouche assortie à la sienne Je creuse en mangeuse qui a faim Surtout ne rien dire par famine car là n'est pas l'exigence Au bout de nous tout est p alp a ble Au bas de mon regard Je pleure des litanies de souffrance .
Arbres maigres Et maisons trop brunes Stagnent dans le jour cru L'odieuse noirceur de l'hiver ce poème me fait penser a cette photo prise il y a quelques semaines a Stras devant le lycée...
Poésie Mérédith Le Dez , subst. f. Amour exprimé de façon obscure par une suite de mots qui vont à l'inverse de la tendresse pour atteindre un désir rédhibitoire.
Je n'aime pas ce recueil parce qu' il me semble que Mérédith Le Dez écrit ses poèmes de façon trop brute pour exprimer des sujets tendres tel que l'amour, je pense que la poètesse fait tout au long de son oeuvre un éloge de ce sentiment mais avec une...
Mon poème préféré est : " Qu'une lumière surgisse au creux de l'automne L'arc-en-ciel creuse des ecchymoses L'ardoise glisse L'asphalte répond Voilà que par la faille d'orage Dans la déchirure du ciel s'engloutit le monde Un autre jaillit métallique Au-dessus...
Dans le poème à la page 48, la poétesse met en évidence le champ lexical de la mer avec des mots comme: "large, écume, mer étincelle, algues abondantes, vagues, l'eau, suffisance minérale. Ce champ lexical est omniprésent dans le poème.
Registre polémique : Exemples : ( p - 44 ) : " Une faim de je ne sais quoi J'avais pour pitance l'espoir des mots " " J'avais l'enthousiasme féru et sonore La résonance du coeur la chair étirée. " " L'outrance fut savoureuse coutume jusque dans l'ennui...
Le vent d'aujourd'hui roule la haie de laurier de tous bords G ronde dans le corps immense de la cheminée L a fleur de lys reste de pierre S ur la niche où sèche un bouquet D e la tempête moi seule la soucieuse C aptive de tous les sortilèges de la saison...
* Je veux un champ d'étoiles pour Nuit des jours où rien ne passe Je veux la soie des songes La toile où tous les vents claquent de fraîcheur Chaque bruit Moindre battement qui creuse la tempe Au coin du corps le coeur comme un toscin clair La cible criblée...