TRISTAN TZARA ET "DADA"
Tristan
Tzara, de son vrai nom Samuel
Rosenstock, né le 16 avril 1896 à Moineşti, Roumanie et mort le 25 décembre 1963 à Paris, était un écrivain, poète et essayiste de langue roumaine et française et l'un des fondateurs du
mouvement Dada.
En 1915, il adopte le pseudonyme de
Tristan Tzara : Tristan en référence au héros de l'opéra de Richard Wagner «Tristan et Isolde» et Tzara parce que cela signifie "terre" ou "pays" en roumain
L'atmosphère provinciale de Bucarest
ennuie Tzara qui rêve de partir. Contre l'avis de son père et il quitte la Roumanie pour la Suisse, pays neutre accueillant la jeunesse d'Europe refusant la guerre
Le 5 février, Ball, Hennings, Richard Huelsenbeck, Tzara et les peintres Jean Arp, Janco et Sophie Taeuber inaugurent le "Cabaret Voltaire" et transforment l'endroit en café littéraire et artistique dont les murs sont couverts de tableaux créant une
ambiance à la fois intime et oppressante. Le succès est immédiat.
Tzara : "Chaque soir, on chante, on récite - le peuple - l'art nouveau le plus grand au peuple - […] balalaïka, soirée russe, soirée française - des personnages
édition unique apparaissent récitent ou se suicident, va et vient, la joie du peuple, cris ; le mélange cosmopolite de dire et de BORDEL, le cristal et la plus grosse femme "sous les
ponts de Paris" ."
Il a participé à la naissance du mot «Dada» à Zurich et a
été le plus actif propagandiste du mouvement.
Mais ce qui est Dada??
Dada, dit aussi dadaïsme, est un mouvement intellectuel, littéraire et artistique qui, entre 1916 et 1925, se caractérisa par une remise en cause, à la manière de la table rase, de
toutes les conventions et contraintes idéologiques, artistiques et politiques.
Malgré la Première Guerre mondiale, Dada connut une rapide propagation
internationale.
Ce mouvement a mis en avant l'esprit d'enfance, le jeu avec les convenances et les
conventions, le rejet de la raison et de la logique, l'extravagance, la dérision et l'humour. Ses artistes se voulaient irrespectueux, extravagants, affichant un mépris total envers les
«vieilleries» du passé comme celles du présent qui perduraient. Ils recherchaient la plus grande liberté de créativité, pour laquelle ils utilisèrent tous les matériaux et formes disponibles. Ils
recherchaient également cette liberté dans le langage, qu'ils aimaient lyrique et hétéroclite.