i-voix aux mains d'argent - Florilège 2
Tim Burton - Edward aux mains d'argent
Effraction, immersion, contraction : tout au long de l'année, les lycéens d'i-voix ont aimé couper-coller dans des oeuvres variées.
A la manière des cut-up de William Burroughs, des cadavres exquis surréalistes, des centons oulipiens, des MashUp vidéos, ils explorent ainsi, à l'ère du numérique, une façon originale de s'approprier des textes littéraires et d'en créer de nouveaux. Cette activité, ludique, permet de comprendre de l'intérieur l'univers d'un auteur, de faire résonner en soi ses mots, de partager les sensibilités et les imaginaires, de faire jaillir de soi des éclats de poésie. Alors peut-être la littérature retrouve son pouvoir de vibration et de façonnement.
Saurez-vous reconnaître les oeuvres qu'ils ont ainsi goulûment dépecées, chirurgicalement charcutées, poétiquement électrocutées ?

Tim Burton - Edward aux mains d'argent
Si une âme tombe d'un toit
elle se casse.
Les câlins
longs
decident
de la voie
alchimique.
un été. je vous donne une étoile
dans le coeur ;
elle transporte mon amour jaloux qui aperçoit le Paradis,
le secret est dans nos yeux
Dans l'underground irrespirable je suis libre bord du précipice.
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J'ouvre des fragments difformes, il aurait fallu que le ver t i ge attrape ces instants illisibles.
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La question lui
prend comme ça, en - -- -- -- -- veillissant
Est-il libre d'être libre ?
La liberté
Une odeur ACRE- DOUCEATRE- SUCRée
Et la question
C'est la question......................................................acidulée.
tu ne perdras que ta prison
tu as dû voir la nuit venir
je t'ai pillé
au milieu des pavés
sous ton parasol noir
je tâte avec délicatesse
nos belles étoilées
en qui le code se trouble
entre piège et pigeon
les voilà tout étiolées
C'est pas jour pas nuit je sais pas. J'étais assis juste là. A manger les feuilles des arbres. Je bavais noir dans la neige. Ca coulait en moi comme poussière froide.
Au premier mot quel éblouissement
Il est sorti dans la nuit
Epiant le sommeil, lassé de la route
et d'un coup, la vie a commencé...
.
.
.
.
.
Mais regarde-moi car le jardin
a écrit mon enfance.
Il ou elle est venu la nuit a dit tout bas des choses a fait peur dans ma tête
Mais moi c’est les cris
C’est comme une lumière gelée dans ma tête
Alors je cogne ma tête fort contre le mur
Je veux plus l’entendre
Tais toi
Je cogne
Je veux plus je veux
Tim Burton - Edward aux mains d'argent

