I-voyageur - i-poème
Il y a ceux qui n'auront jamais conscience de ta splendeur
Mais souviens-toi,
Il y avait ceux qui se perdaient,
Il y a eu ceux qui te cherchaient.
Il y avait les enfants qui jouaient, insouciants,
Il y a eu les hommes qui pleuraient, hésitants.
Il y avait les jalousies, les rivalités,
Il y a eu les prestiges que tu n'as pu ignorer.
Il y avait les palais qui fleurissaient,
Il y a eu les vagabonds qui mendiaient.
Il y avait les Trois Grâces qui enchantaient la ville,
Il y a eu les poètes qui chantaient leurs beautés
Il y avait les écrivains, les scientifiques, les peintres, les hommes d'état,
Il y a eu les pères, les frères, les fils.
Il y avait le sang qui souillait les rues et l'amour qui revenait chaque nuit
Il y a eu les peurs de minuit,
Il y avait les cris, les chants, les éclats de voix qui s'élevaient jusqu'au ciel immaculé
Il y a eu le silence, la mort, les désirs inavoués.
Il y avait les prières,
Il y a eu la peste noire.
Il y avait les histoires,
Il y a eu Pinocchio
Il y aura ceux qui viendront célébrer ta grandeur.