Création personnelle - Un violon pleure
Aller et retour entre jamais et toujours.
La mélodie torturée me mène à cette définition de la mélancolie du non-savoir.
Il n'y a plus dans les rues que les flocons du désespoir.
Plus épais qu'une larme, plus lourd donc la souffrance paisible de cette blancheur.
La fraicheur d'une chaleur d'hiver, et d'un printemps sans fleur.
La bêtise d'une erreur sans retour nous recouvre de son manteau de sentence.
Une confession qui anime mes nuits sans pour autant accorder le pardon.
« Les sanglots long des violons », disait-on.
Les cordes par intermittence pleurent une absence.
Un rêve d'océans et d'églises, arrivée d'un long voyage.
Il n'y avait que moi et mes illusions pour faire naufrage.
Bercée dans les nuages d'une veloutée mélodie partagée.
Je croyais à une harmonie telle qu'elle en deviendrait engagée.
Une lumière dans la nuit me rappelle une lueur étoilée.
Un reflet sur ta peau m’obstinant à croire au fruit du vent.
Une danse, ensemble, n'était-ce pas mieux avant ?
Si une porte ne s'était franchie dans l'amertume d'antan.
Nous n'aurions jamais aligné quelques mots sûrement.
Je n'aurais jamais ressenti le sentiment de ton absence.
Je n'aurais jamais écris ces lignes, j'imagine...