Slam
Voici un slam que j'ai écrit en 3ème lors d'un projet scolaire. Le sujet était Brest et moi. En me relisant je me rend compte que j'ai du l'écrire un dimanche et mon jardin était plutôt gris... !
Brest et moi
Alors voilà j’vais commencer, ça y’est j’me suis enfin lancée
J’vais t’lâcher tout s’que j’ressens, va falloir s’accrocher
Brest c’est une chanson qu’on a mixée
De noir, de blanc, de rires, de cris
Tu sais au fonds, c’est un mini-Paris
Moi je viens du 9.4 j’étais une étrangère
Je suis maintenant Brestoise et j’en suis fière
Même si au début j’avais souvent le mal de mer …
En fait, Brest et moi on a la même vie, faite d’un passé lourd et d’quelques rayons de soleil aussi
Elle a connu la guerre c’était la pagaille
Bin en moi c’est pareil, c’est le vrai champ d’bataille
En vue de tant de souffrances ton cœur s’est brisé
J’te comprends ma grande, le mien n’est toujours pas réparé
Ça c’est sur t’étais au fond du trou
Je sais que dans ces moments là, on voit la haine partout
Mais on a trouvé la force de se reconstruire
Moi, parce que c’était pas mon heure
Toi, parce que les gens attendaient sur les trottoirs en pleurs
Bon allez j’vais m’arrêter sinon on va finir par tous chialer
Ici y’a du bonheur aussi
J’ai mis du temps à le trouver mais ça y’est j’crois qu’j’l’ai chopé
J’vois un voyage en mer avec de beaux paysages
Mais si t’es pas content saute deux ou trois vers ou bien tourne la page
Sinon embarque avec moi et mon équipage, j’vais t’faire découvrir d’autres rivages
On va partir d’place de Strasbourg pour virer Rue Jean-Jaurès
Y’a des magasins tous les carrefours, va falloir bouger ta graisse
Ensuite descends quelques tonneaux, et fais une escale au macdo
On va s’y arrêter boire un coup et rejoindre tous les potos
Puis continue ton voyage et r’garde un peu l’paysage
Si tu t’es pas pommé tu verras des fontaines
C’est place d’la liberté ou s’retrouvent les gens qui s’aiment
Bon arrête de les mater on va finir par échouer
Regarde plutôt devant toi on arrive rue de siam
Là ou s’trouvent les magasins bien chers, ça donne un certain mal de crâne
On y croise aussi les grandes dames qui font du lèche vitrine,
C’est ici qu’elles se ruinent pour des vestes divines
Allez on va continuer, à quoi bon s’enflammer
Tiens vas a bâbord, on va s’payer un verre au port
Tu s’ras pas déçu du voyage quand tu verras toutes ces épaves
Ces hommes qui font la tournée des bars emmitouflés dans leur cafard
Mais bon y’a moyen d’rigoler et d’passer une bonne soirée
Avec le chant des mats et le clapotis des vagues
Ça me met hors de moi et là j’sens qu’je divague
Mais c’est maintenant l’heure de jeter l’ancre, ce voyage j’vais m’en souv’nir
Mais pour toi l’heure de nous quitter,cà, tu vas surement en souffrir …