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Publié par anaëlle



Le Mal.


Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;

Tandis qu'une folie épouvantable, broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature, ô toi qui fis ces hommes saintement !... -

 

- Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ;
Qui dans le bercement des hosanna s'endort,

 

Et se réveille quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !

 

 

 

J'associe ce poème à une chanson des Katzenjammer. C'est un groupe de quatre filles norvegiennes qui chantent en anglais assez délirant ; elle ne se prennent pas au serieux et font des choses plutôt différentes dans leur styles de chansons. La chanson On the devil's back correspond bien à ce poème.

En effet, la voix de la chanteuse fait un peu malsaine et correspond au mal. Les différents rythmes correspondent aux différents moments du poèmes avec les "hey ho" qui sont comme les ô de Rimbaud.

 

 

 

http://bandweblogs.com/blog/wp-content/uploads/2009/06/katzenjammer.jpg

 

 

 

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F
<br /> fun la chanson xp<br /> <br /> <br />
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