Observation - Paul Laborde
Je m'échappe par ta pluralité,
je m'échappe et me perds dans ta pluralité.
J'ai particulièrement apprécié ce jeu de rhétorique qui s'agit d'une répétition et plus particulièrement peut-être d'une symploque.
Cette figure de style vient renforcer l'idée d'évasion, de fuite du poète face à cette femme aux milles visages. Le poète s'y perd, il ne sait plus. Qui est cette femme ? Il ne semble plus la reconnaitre. Les multiples facettes de sa personnalité l'assiègent tant, qu'il semble tourner en boucle avec ces deux phrase presque identiques.Une boucle sans fin ? Et bien non. L'on pourrait s'attendre à la suite de ses phrase similaires afin de prolonger cette idée de fuite infinie, mais le poète s'est arrêté là.
J'ai également aimé l'emploi du mot " pluralité ", c'est un mot que l'on n’emploie guère souvent et j'aime cette idée de nouveauté. De plus il convient parfaitement pour désigner cette " Olympe" aux innombrables existences.