Interprétation - Paul Laborde
Poème en question :
Olympe,
avec toi je suis aveugle.
Je tâtonne bêtement les plis intérieurs de ma peau.
Olympe !
Avec toi les miroirs se déforment ,
je grandis si vite que ma mère s'en étonne.
Olympe, je ne vois rien.
Je bouge sans cesse,
et pourtant,
je ne vois rien.
Ce poème m'a immédiatement fait penser à un bébé dans le ventre de sa mère, il est aveugle, il tâtonne et il "bouge".
Ainsi le passage "je grandis si vite que ma mère s'en étonne" serait sa croissance dans le ventre de celle-ci.
Certains autres poèmes m'ont laissé cette impression alors peut-être est-ce une interprétation désirée par l'auteur.