Election - Marie Cosnay
Devant mon amour, je suis devant l'enfant mort de toujours, dans cette souffrance-là, dans l'impossibilité.
C'est mon poème préféré du recueil (p 33) car je trouve qu'en une phrase, la poète réussit a nous transporter à travers plusieurs émotions. Elle commence avec "devant mon amour", on s'attend donc a une suite joyeuse qui parle de l'amour éternel, de la passion entre deux personnes. Vient ici le bouleversement de la phrase avec "devant l'enfant mort" qui nous surprend fortement. On passe de la joie à la tristesse en seulement une virgule. Puis le poème continue avec cette tristesse et cette solitude. C'est une chute remarquable mais bouleversante.