Je ne me souviens pas du parcours (par Mathis)
Je ne me souviens pas des sourires qui contorsionnèrent nos visages des heures durant, à peine brusqués par les arrêts ou le sommeil.
Je ne me souviens pas de ce pendule infernal, entre soulagement et impatience, de cette ode à l'ennui.
Je ne me souviens pas de la brume de ces tunnels, passages d'un monde à un autre, qui se réservait bien de nous voir grandir.
Je ne me souviens pas des arcs-en-ciel planant sur la méditerranée, qui nous accueillait en étrangers, et ainsi comme toujours selon elle en amis.
Je ne me souviens pas d'un échiquier insensé, symbole d'intelligence, découvreur de liberté.