Contraction - Olivier Ertzscheid
Effacer une à une toutes les frontières, sur l’onde et sous les cieux. Observer le plus profond silence, le défilement infini de quelque chose de beau, un infini que j’aime et n’ai jamais connu. Je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur dans les solitudes profondes. Je dis à cette nuit : soit plus lente. Hâtons-nous, jouissons jusqu’à l’ivresse, afin de nous souvenir de nos plus beaux jours, de l’univers moins hideux et les instants moins lourds.