Contraction - Zéno Bianu
C’est un voyage qui se fait seul. Tout ce qui meurt danse vers la vie. Dès les premiers au dernier soupir, nous passons sans cesse et sans trêve du berceau au tombeau. On vit et on meurt en continu. Nous avançons tant bien que mal. Le temps commence à s’arrêter par un violent désir d’abîme. le silence me prend. Ce qui nous anime s’appelle la joie du gouffre. Dernier souffle, premier souffle. Je fonds en larmes, j’abandonne.